Barrages : Le FC Metz est vert de rage
A l’issue de la défaite du FC Metz face à l’ASSE dans le cadre du barrage aller d’accession à la Ligue 1 (1-2), László Bölöni était remonté contre ses joueurs et leur attitude.
C’est bien connu. László Bölöni n’a pas sa langue dans sa poche. Et si certains de ses joueurs en doutaient, ils ont pu le constater à la sortie d’une courte mais frustrante défaite face à l’ASSE en barrage aller d’accession à la Ligue 1 (2-1). Moins cohérente collectivement, cette équipe messine a en effet logiquement plié face une formation stéphanoise poussée par son public de Geoffroy-Guichard et portée par son héros de la seconde moitié de saison une nouvelle fois buteur, Irvin Cardona.
Conscient que le FC Metz ne se retrouve pas dans les meilleures dispositions avant le match retour (2 juin, 17h sur beIN SPORTS 1), Matthieu Udol a pris ses responsabilités de capitaine au coup de sifflet final, pointant du doigt l’attitude de son équipe. “On s’est fait bouger, il a manqué beaucoup de choses, beaucoup d’envie, on s’est fait dominer dans ce secteur là, ils étaient chez eux ça a été difficile pour nous, maintenant il y a un match dimanche et c’est à nous de renverser la tendance”, a ainsi avoué le latéral, visiblement frustré, au micro de beIN SPORTS.
Bölöni consterné par ses joueurs
Quelques minutes plus tard, le latéral a été rejoint dans son analyse par son coéquipier Ismaël Traoré, auteur de l’égalisation ce jeudi. Tenu au courant des sorties de ses deux protégés, László Bölöni, le coach des Grenats, est sorti de ses gonds pour exprimer son désaccord. “Matthieu Udol a parlé de manque d’envie ? S’il n’a pas eu envie de jouer, s’il a dit ça, c’est une faute professionnelle et il faut lui supprimer son contrat, ce sont des conneries, laissez-moi, on accepte parce que c’est Udol, Bölöni ou un autre je ne veux pas entendre ça, ce sont des erreurs de communication”, a ainsi fulminé le manager, hors de lui avant d’en rajouter une couche.
“Comment c’est possible de dire que quelqu’un n’a pas eu envie? Je ne veux pas entendre ça, ce n’est pas possible, stop un autre sujet maintenant.” Alors que la situation nécessitait une prise de recul et un apaisement afin de mieux aborder le match retour, le FC Metz a continué à se saborder au fil d’une soirée qui a eu du mal à descendre en température. Pour conclure ce récital de frustration, László Bölöni s’est permis de relever les carences individuelles aperçues lors de ce duel presque plus animé à l’issue du coup de sifflet final.
Place à la réaction ?
“C’est un match où on a été à 70 % de ce qu’on pouvait faire, on a vu des bonnes choses, des failles, on a vu un deuxième but avec une faute d'Oukidja et Udol tiens, les deux qui parlent avec vous justement donc c’était un match de football avec du stress mais tout le monde doit être capable de le gérer”, a-t-il lâché. Au moment de jouer sa survie dans l’élite et au lieu de faire front commun, les Grenats sont en train de s'automutiler. Ambiance. A voir s'ils seront en mesure de se ressaisir dimanche à domicile sous peine de vivre un été houleux.