L1 (J11) : Le match de la peur pour Nantes
Le match de la peur de la Ligue 1 entre les deux derniers du classement ce dimanche à La Beaujoire a souri au FC Nantes, vainqueur de Brest (3-1), toujours lanterne rouge.
C’était un match de la peur entre les deux derniers du championnat et c’est le FC Nantes qui en est sorti vainqueur (4-1), s’offrant un bon bol d’air - après sept rencontres sans victoire toutes compétitions confondues - et une 14eme place au classement. De son côté, Brest, toujours dernier et qui a passé la partie à se saborder, continue de couler malgré l’éviction de Michel Der Zakarian. Après un CSC évité de peu pour Jere Uronen dès la 2eme minute, deux joueurs se sont illustrés - pour des raisons diverses - au cours de ce premier acte. Noah Fadiga, coupable d’une faute de main dans sa surface sur un centre de Moses Simon mais tout heureux de voir son portier Marco Bizot stopper le pétard de Ludovic Blas (12eme), s’est ensuite remis la tête à l’endroit en ouvrant le score contre le cours du jeu, après une montée plein axe et un enchainement heureux sur une remise de Mathias Pereira Lage (18eme).
Puis, après une grosse parade d’Alban Lafont sur une reprise à bout portant de Pierre Lees-Melou (23eme), c’est Ignatius Ganago, transparent dans la première demi-heure, qui a permis aux Canaris de retourner la situation en quelques secondes seulement : le Camerounais a obtenu le deuxième penalty nantais en étant accroché par ce même Lees-Melou, permettant à Simon d’égaliser (35eme, après une bataille avec Mostafa Mohamed pour savoir l’identité du tireur) et a ensuite réalisé un pressing d’enfer sur Achraf Dari, dès la remise en jeu, pour planter le deuxième (36eme).
La deuxième période aurait pu voir l’égalisation brestoise, Islam Slimani (54eme) et Romain Del Castillo (58eme) manquant de très peu la cible, mais le match a basculé dans l’autre sens quand Mohamed a fait le break en ouvrant son pied, sur une récupération haute de l’entrant Moussa Sissoko dans les pieds de Haris Belkebla (70eme). Les Finistériens ont continué leurs bourdes, et Sissoko a confirmé son entrée pleine de peps, quand Blas a piégé Achraf Dari et servi sur un plateau l’international français, auteur du quatrième (88eme). À Nantes, cet après-midi dominical a offert un parfum de renaissance.