Dimitri Payet n’a pas oublié l’Olympique de Marseille. Et l’Olympique de Marseille ne l’a pas oublié comme en témoigne son passage dans les tribunes du stade Vélodrome le week-end dernier lors du match nul concédé face au LOSC dans le cadre de la 15ème journée de Ligue 1 (1-1). Bien que ses escapades dans l’Hexagone se font de plus en plus rares du fait de son exil au Brésil, le pays où il a posé ses valises à l’été 2023 afin de parapher un contrat avec Vasco de Gama, l’ancien joueur de l’OM n’oublie en effet jamais de faire un détour dans le sud de la France quand l’occasion se présente. 

Ainsi, quelques jours après son apparition remarquée dans l’antre marseillaise qui a été témoin de ses performances entre 2013 et 2015, puis entre 2017 et 2023, Dimitri Payet a accordé un long entretien à RMC dans lequel il revient sur ses meilleurs souvenirs en tant que membre à part entière de l'effectif phocéen. S’il fallait choisir une saison qui l’a particulièrement marquée, l’international tricolore retiendrait l’exercice 2021-2022. “On va prendre le plus récent. Je dirais la saison avec notre Sampaoli. Je vais prendre celle-ci”, confie-t-il sans la moindre hésitation avant de justifier sa décision. 

Le grand regret de Payet

“Au-delà des stats, le jeu qu'on prônait sur le terrain, l'équipe de fous furieux qu'on avait, la communion avec le public… Avec cette coupe d'Europe aussi, où on est allé jusqu'en demi-finales (face au Feyenoord Rotterdam en Ligue Europa Conférence, NDLR). Sans oublier ce final en Ligue 1 avec le dernier match à domicile où on se qualifie pour la Ligue des Champions... C'était une saison incroyable”, poursuit le natif de la Réunion, visiblement marqué par l'identité et le football prôné par l’actuel entraîneur du Stade Rennais. Ensuite, Dimitri Payet s’est épanché sur ses plus belles prestations réalisées sous le maillot marseillais.  

“Deux me viennent en tête. Mais le premier, c'est forcément celui contre Leipzig en Coupe d'Europe (quart de finale retour de Ligue Europa en 2018, NDLR). Et le deuxième, c'est face à Lyon (lors de la victoire 2-1 en Ligue 1 à l'automne 2019)”, explique celui qui avait brillé dans cet Olympico en inscrivant un doublé. Mais comme son aventure dans la cité phocéenne n’a pas toujours été rose et idyllique, il a conclu son intervention sur sa plus grande déception : “Je pense que sur l’épopée jusqu’à la finale contre l’Atlético, on peut avoir des regrets mais on a tout donné, on a tout fait, on a tenté. En face, c’était une équipe qui était bâtie pour gagner la Ligue des champions, pas pour gagner la Ligue Europa à la base. Donc on n’a pas à rougir de ça, même si ça fait toujours mal de perdre une finale.” Six ans après cette finale à sens unique (0-3), la plaie semble toujours grande ouverte.