Nouveau coup de théâtre à Nice. Ce mercredi 3 décembre, Franck Haise a surpris tout le monde en annonçant qu’il ne quitterait finalement pas ses fonctions d’entraîneur de l’OGC Nice. Selon plusieurs sources, il aurait informé ses joueurs en ce sens et confirmé qu’il serait là pour la réception d’Angers dimanche après-midi (15h).

Cette décision constitue une vraie surprise car tout indiquait ces dernières heures une autre issue. En effet, les deux derniers actes du drame qui se joue dans le club azuréen depuis plus d’un mois avaient a priori eu raison de la résistance de Franck Haise. Dépité la semaine dernière lors de la nouvelle défaite européenne de son équipe, égalant ainsi la pire série de l’histoire sans victoire en coupe d’Europe pour un club français, le technicien avait montré des signes de lassitude, avouant être prêt à quitter son poste si cela pouvait provoquer l’électrochoc tant voulu. Au dépit avait succédé un abattement teinté de colère après l’agression de plusieurs de ses joueurs par un groupuscule de pseudo-supporters, mécontents du revers subi à Lorient dimanche dernier, le sixième de suite toutes compétitions confondues.

Julien Sablé était prêt

Dans ce contexte explosif où les nerfs de chacun étaient à vif, l’ancien entraîneur de Lens avait entamé des négociations concernant son départ. Nice-Matin laissait entendre qu’un accord était proche avec sa direction, finalement disposée à accéder à sa requête. Le quotidien azuréen, mais aussi L’Equipe, indiquait qu’une fois ce dossier réglé, le banc serait logiquement confié à Julien Sablé, titulaire du BEPF, le diplôme indispensable pour encadrer une équipe en Ligue 1, et actuel directeur du centre de formation niçois. L’ancien Stéphanois n’aura donc pas à endosser le costume de n°1 chez les Aiglons.

Après de longs échanges avec son staff et certainement aussi avec sa famille, Franck Haise aurait donc revu sa position et refusé d’abandonner une équipe à la dérive. S’il a retrouvé la motivation nécessaire et la conviction d’être toujours l’homme de la situation, il devra transmettre l’énergie adéquate à un groupe marqué par les évènements contraires s’enchaînant sur le terrain mais aussi en dehors. Nul doute que la rencontre à venir contre les Angevins se déroulera dans un climat lourd où tout nouveau faux pas pourrait attiser les flammes de la colère. Une issue qu’il faudra éviter en se passant de Terem Moffi et Jérémie Boga, en arrêt de travail et désireux de ne plus porter les couleurs niçoises après leur agression.