Ligue 1 : Luis Enrique a aimé l’autorité parisienne
Au-delà de la victoire à Marseille (3-0), l’entraîneur parisien a surtout voulu retenir la manière avec laquelle s’était comportée son équipe.
Ce devait être un duel serré entre le champion en titre et l’un de ses principaux concurrents. Le Classique n’aura tenu pas ses promesses, n’offrant que le spectacle de la supériorité du Paris Saint-Germain, bien aidé par le carton rouge précoce d’Amine Harit (20e). "L’expulsion a changé le match", convenait volontiers Luis Enrique après le succès sans contestation de son équipe au Vélodrome (3-0).
Si ce fait de jeu a joué un rôle dans le déroulé de la soirée, l’équipe parisienne était toutefois une tête au-dessus de son adversaire et avait déjà réussi à trouver l’ouverture dès la 7e minute grâce à Joao Neves, décisif pour son premier match face à l’Olympique de Marseille. "Dès la première minute, on a vu une équipe qui en voulait énormément, qui a réussi à trouver les espaces, avec un contre-pressing de qualité, un contrôle du jeu en général", a commenté l’entraîneur parisien.
"Tout peut s’améliorer"
Plus encore que la maîtrise affichée par ses joueurs sur le terrain, l’Asturien a surtout insisté sur l’état d’esprit. "Gagner un Classique à l’extérieur avec cette forme d’autorité, c’est très important", a-t-il expliqué avec la satisfaction de prendre seul la tête de la Ligue 1. En effet, un peu plus tôt, l’AS Monaco avait subi sa première défaite de la saison à Nice (1-2), ouvrant ainsi la porte aux Parisiens.
Si le week-end a été très favorables à ces derniers, Luis Enrique sait que rien n’est acquis et surtout que de nombreux progrès restent encore à faire comme la Ligue des champions l’a encore rappelé quelques jours auparavant. "Tout peut s’améliorer, en attaque comme en défense. C’est une constante comme entraîneur, je suis non conformiste. Je veux que les passes soient plus précises, que mon équipe coure plus, lutte plus. Je veux qu’on attaque plus, qu’on marque plus", a-t-il conclu. Avec l’Espagnol, Marquinhos et consort ne pourront pas se reposer sur leurs lauriers et ont une idée de ce qui les attend dans les jours, les semaines et les mois à venir. Leader du championnat ou non, le PSG est en quête perpétuelle d’amélioration et d’optimisation de son expression collective. Une quête infinie dont Marseille a fait les frais et qui ne laisse rien augurer de bon pour la suite.