Ligue 1 : Luis Enrique reste prudent avec Presnel Kimpembe
A la veille du match à Monaco, le manager espagnol a soutenu qu’il ne forcerait pas le retour de son défenseur français qui n’a plus joué depuis le 26 février 2023.
Quand reverra-t-on Presnel Kimpembe sur un terrain ? La question aurait dû trouver sa réponse fin novembre quand le défenseur français a (enfin) reçu le feu vert du staff médical du Paris Saint-Germain. Luis Enrique l’avait même convoqué pour le déplacement à Munich en Ligue des champions. Sauf que le technicien espagnol s’est passé de ses services et n’a pas davantage fait appel à lui depuis. Une situation qui a ému le principal intéressé, s’interrogeant publiquement sur le traitement dont il faisait l’objet.
"Très risqué d’accélérer le processus"
Interrogé sur le sujet à l’occasion de sa conférence de presse, organisée ce mardi 17 décembre, Luis Enrique a tenu à clarifier ses choix à l’égard du champion du monde 2018. Pour lui, il est important de ne pas précipiter les choses. "Ça fait deux ans qu'il ne joue pas de façon continue, qu'il n'a pas joué un match professionnel complet. Il y a eu deux rechutes de deux blessures différentes. Ce serait très risqué d'accélérer le processus", a-t-il justifié avant d’ajouter. "Les entraînements et la charge de travail indiqueront l'évolution. C'est plus physique que médical. C'est une très bonne chose qu'il puisse s'entraîner avec l'équipe. Mais je ne sais pas quand il sera parfaitement compétitif."
Une réponse très prudente qui dénote peut-être aussi une certaine appréhension à l’idée de relancer un joueur, victime d’une rupture du tendon d’Achille, et qui n’a plus joué depuis le 26 février 2023. Si on ignore encore quand l’ancien sélectionneur de l’Espagne acceptera de le remettre dans le grand bain, une chose est sûre, cela n’arrivera pas en 2024, sa participation à la rencontre avancée de la 16e journée de Ligue 1 à Monaco, demain, semblant écartée. A Presnel Kimpembe de prendre son mal en patience et de convaincre Luis Enrique qu’il est en mesure de soutenir les charges du haut niveau. Pour lui, 2025 constitue donc un nouvel horizon, l’espoir de renouer le fil d’une carrière à présent en pointillés.