OL : la résurrection de Rayan Cherki ?
Poussé vers la sortie il y a quelques semaines, Rayan Cherki est de nouveau un élément important de l’OL. Le joueur formé chez les Gones se montre décisif ces derniers temps. Une nouvelle résurrection pour le Lyonnais ?
Tout est allé très vite ces dernières semaines pour Rayan Cherki. Après avoir remporté la médaille d’argent aux Jeux Olympiques cet été, le natif de Lyon est rentré chez lui dans le Rhône. Lors du mercato estival, l’international espoir français était à la recherche d’une éventuelle porte de sortie. Alors que son contrat expirait l’année prochaine, le Lyonnais savait que ses dirigeants ne voyaient pas d’un mauvais œil la possibilité de le vendre, surtout si une belle offre arrivait sur la table.
L’objectif était de faire rentrer des liquidités importantes pour être dans les clous de la DNCG. Le meneur de jeu de 21 ans et son agent ont discuté avec plusieurs clubs (Fulham, Dortmund, Liverpool et le PSG) mais aucune n’a abouti. Finalement, il faudra bien compter sur le joueur formé à l’OL pour cette nouvelle saison de Ligue 1.
Une prolongation surprise
On a même assisté à un total retournement de situation du côté de l’Olympique Lyonnais. N’ayant pas réussi à le transférer, les Gones ont décidé de prolonger leur crack. Celui qui a été lancé à 16 ans dans le grand bain par Rudi Garcia a signé un nouveau contrat de deux ans supplémentaires dont une année en option le 21 septembre dernier. Le voilà donc lié au club rhodanien jusqu’en juin 2027.
Une manière de pouvoir réaliser une belle plus value lors du prochain mercato estival en cas de vente, certes, mais aussi une façon de montrer à Rayan Cherki qu’il est toujours considéré comme un élément important de l’effectif. Le jeune lyonnais a rejoint son équipe de cœur à l’âge de dix ans et n’a pas encore écrit ses ultimes pages avec sa formation.
Des dernières sorties remarquées
L’heure est même peut-être à la résurrection. Lors des dernières sorties, le milieu de terrain est revenu en force chez les Rouge et Bleu. Mis au placard par Pierre Sage en août, Cherki a fait son retour lors de la réception de Marseille le 22 septembre, au lendemain de l’annonce de sa prolongation. Il a seulement eu le droit à 8 minutes de temps de jeu dans cet Olympico. Une durée suffisante pour marquer le but égalisateur à deux partout dans les toutes dernières minutes de la partie.
Une réalisation qui n’a cependant pas empêché la défaite de son équipe en fin de match (2-3). Mais l'espoir tricolore ne s’est pas arrêté sur cette lancée. C’est un joueur revanchard que l’on voit sur le terrain et qui veut montrer à son entraîneur qu’il a eu tort de le laisser de côté.
Contre l’Olympiakos la semaine passée, le Gone a ouvert le score et permis à son club de se mettre sur les bons rails dans cette Ligue Europa. Les Lyonnais se sont imposés 2-0 face aux Grecs et ont entamé parfaitement cette campagne européenne. Trois jours plus tard, il a sonné la révolte en deuxième période en entrant à la 52e minute contre Toulouse. C’est lui qui, dans le temps additionnel, après une belle incursion dans la surface, a créé la zizanie dans la défense adverse avant de voir sa frappe contrée terminer dans les pieds de Malick Fofana, qui ne s’est pas privé d’inscrire le but de la victoire.
Un récital en Ecosse
Ce jeudi, lors du déplacement aux Rangers en Coupe d’Europe, le numéro 18 de l’OL a offert un récital. Deux passes décisives pour ce même Fofana, des dribbles déroutants qui ont laissé sur place les Écossais, et des choix justes, le milieu offensif était dans un grand soir.
Lyon va peut-être enfin voir le meilleur de Rayan Cherki lors de cet exercice 2024-2025. Ce dernier a déjà réalisé une belle deuxième partie de championnat la saison passée, contribuant à la folle remontée rhodanienne. Ses performances avaient convaincu Thierry Henry de lui offrir son billet pour les JO. Il faut désormais, pour le jeune prodige de l’OL, trouver une certaine régularité et cela dès ce dimanche contre Nantes (15h00). Car l’enfant de Lyon a trop souvent tendance à retomber dans ses travers.