C’est une grande page de l’histoire de l’Atlético de Madrid qui se tourne. Après plus d’une décennie à fouler les pelouses d’Espagne et d’Europe avec le maillot colchonero sur le dos, Ángel Correa a pris la décision de mettre fin à son aventure madrilène. Alors qu’il ne lui restait qu’un an de contrat, l’attaquant de 30 ans a souhaité donner un nouveau souffle à sa carrière, changer d’air pour rejoindre le Mexique et plus précisément les Tigres de Monterrey, le club où évolue un certain André-Pierre Gignac. “L’Atlético de Madrid et les Tigres UANL ont trouvé un accord pour le transfert d’Ángel Correa au club mexicain”, a ainsi annoncé l’Atlético de Madrid dans un communiqué.

Considéré comme l’un des joueurs les plus emblématiques de l’histoire récente du club madrilène, au même titre qu’Antoine Griezmann, Jan Oblak et Koke, Ángel Correa est arrivé en Europe en janvier 2015 en provenance de San Lorenzo. Rapidement, l’international argentin est devenu l'un des joueurs favoris du Metropolitano de par son fort caractère, sa grinta, son sens du sacrifice et du collectif. Très apprécié par Diego Simeone, le champion du monde 2022 a disputé pas moins de 469 matchs avec l'Atlético de Madrid, au cours desquels il a inscrit la bagatelle de 88 buts et délivré pas moins de 65 passes décisives. Un total d'apparitions qui lui permet d'être le sixième joueur le plus capé de l’histoire du club espagnol. 

Un temps de jeu limité cette saison

“L’attaquant termine sa carrière en tant que joueur rouge et blanc comme le sixième joueur le plus capé de l’histoire du club, avec le maillot duquel il a remporté une Ligue, une Ligue Europa et une Supercoupe d’Europe”, n’oublie pas de préciser la formation rojiblanca dans son message afin de rendre hommage à un joueur qui avait perdu de son influence cette dernière saison. S’il demeurait en effet un élément essentiel dans la rotation de l’effectif, Ángel Correa restait essentiellement cantonné à un rôle de remplaçant en raison de la forte concurrence en attaque avec la présence de Julian Alvarez, Antoine Griezmann ou encore Alexander Sørloth. De quoi frustrer l’intéressé et motiver ses envies d’ailleurs.