L’OM continue d’avancer ses pions en coulisses. S’il s’est montré particulièrement actif depuis le début du marché des transferts en enregistrant les arrivées de CJ Egan-Riley (Burnley), Angel Gomes (Lille) et Facundo Medina (RC Lens), le club phocéen a également réussi à se délester de plusieurs éléments pour renflouer ses caisses et qui ne rentrent plus dans les plans de Roberto De Zerbi. Ainsi, Pau Lopez a été vendu à Toluca, Amar Dedic est reparti à Salzbourg à l’issue de son prêt, Chancel Mbemba est parti libre à l’expiration de son contrat, le bail de Luiz Felipe a été résilié d'un commun accord et Luis Henrique a pris la direction de l’Inter Milan.

Transféré au début du mois de juin en échange d’un chèque de 23 millions d’euros, sans compter les bonus, l’ailier brésilien doit maintenant être remplacé dans l'effectif phocéen. En ce sens, la direction de l’Olympique de Marseille est passée à l’action pour trouver rapidement chaussure à son pied. Et il semblerait que le club marseillais ait décidé de jeter son dévolu sur Igor Paixão, l'ailier auriverde qui sort d'une saison pleine sous les couleurs du Feyenoord Rotterdam. Après un exercice 2023-2024 à 12 réalisations et 4 offrandes en 45 sorties, le joueur de 25 ans a en effet encore gonflé ses statistiques cette saison avec 18 buts et 19 passes décisives en 47 rencontres.

Deux offres déjà formulées

Un rendement assez impressionnant de la part du principal intéressé qui, conjugué à sa polyvalence et sa jeunesse, a définitivement convaincu l’état-major olympien de se pencher sur son profil et de le considérer comme sa priorité numéro un. Preuve que l’OM n'a d'yeux que pour le Brésilien, deux offres auraient déjà été transmises au Feyenoord Rotterdam selon les informations de L’Équipe. Une première d'environ 16 millions d’euros et une seconde bien plus élevée, estimée à 28 millions d’euros. Pour le moment, aucune suite n’aurait été donnée par la formation néerlandaise, qui attendrait 40 millions d’euros pour laisser filer son attaquant. Déterminé à obtenir gain de cause dans ce dossier, l’OM n’a certainement pas dit son dernier mot.