Le marché des transferts n’ouvrira ses portes que le 16 juin prochain, comme l’a précisé la Ligue de Football Professionnel ce mercredi 23 avril, mais l’Olympique Lyonnais a déjà enregistré sa première vente : celle de Saïd Benrahma.

Le club rhodanien n’aura même pas eu besoin de négocier pour parvenir à ce premier mouvement. En effet, celui-ci est intervenu automatiquement, comme stipulé dans l’accord signé avec le Neom SC. L’hiver dernier, l’OL avait prêté le milieu offensif algérien avec une option d’achat obligatoire en cas de montée en Saudi Pro League. Or, le club saoudien, installé depuis décembre 2023 dans la future mégapole, a validé son ticket pour l’élite après sa large victoire sur la pelouse d’Al-Arabi (3-0). À quatre journées de la fin de la saison, Neom SC compte 69 points, soit 10 de plus que son dauphin Al-Najma (59 pts) et 15 de mieux que le troisième Al-Adalh (54 pts). Or, seuls les deux premiers sont promus à l’échelon supérieur.

Une parenthèse à Lyon

Fort de son excellent parcours, les dirigeants du Neom SC devront donc s’acquitter d’une indemnité de 12 millions d’euros pour finaliser le transfert de Saïd Benrahma. Un investissement qu’ils consentiront sans mal. Arrivé le 31 janvier dernier en Arabie saoudite, le joueur de 29 ans, qui a évolué six ans en Angleterre (Brentford et West Ham), a largement participé aux bons résultats de son nouveau club, marquant quatre buts et délivrant six passes décisives en onze matchs.

Arrivé à Lyon en 2024, il aura été un élément moteur de la folle remontée de l’équipe de Pierre Sage, passée de la dernière place en Ligue 1 à une qualification européenne et une finale de Coupe de France. Son retour en France n’aura donc été qu’une parenthèse d’une année avant de partir découvrir un autre horizon où il croisera la saison prochaine un certain Karim Benzema, lui aussi passé par l’Olympique Lyonnais. Ce transfert de Saïd Benrahma arrive en tout cas à point nommé pour le club de John Textor. Menacé d’une relégation administrative en Ligue 2, l’OL a besoin de vendre pour assainir ses comptes et convaincre la DNCG, le gendarme financier du football français, de ne pas exécuter sa menace.