“Évidemment, rejouer avec Lionel Messi et Luis Suárez serait incroyable. Ce sont mes amis. Nous nous parlons encore. Ce serait intéressant de faire revivre ce trio. Je suis heureux à Al Hilal, je suis heureux en Arabie saoudite, mais qui sait ? Le football est plein de surprises." La MSN sera-t-elle reformée sous un autre maillot que celui du FC Barcelone ? C’est en tout cas le souhait de Neymar. Lors d’un entretien accordé à CNN cette semaine, l’ancien attaquant du PSG a en effet ouvert une nouvelle fois la porte à un départ vers l’Inter Miami, club où évoluent désormais ses amis et ex-coéquipiers Lionel Messi et Luis Suarez. 

Alors que les trois compères ont évolué pendant trois saisons sous le maillot blaugrana entre 2014 et 2017, l’idée d’une reformation a ainsi resurgi ces derniers jours et même pris de l’épaisseur depuis cette sortie médiatique de Neymar, lui qui sera dans six mois en fin de contrat avec le club saoudien d’Al-Hilal. Mais si elle est alléchante sur le papier, cette perspective a été balayée d’un revers de main par le nouveau coach de l’Inter Miami, Javier Mascherano. La raison de cette réunion impossible ? Les règles de la MLS concernant les masses salariales qui sont très strictes et encadrées. Ainsi, elles ne permettront pas à l’Inter Miami de réaliser cette opération qui faisait pourtant saliver les fans de la franchise. 

"Il est malheureusement impossible de l’avoir”

“Je ne peux pas parler de Ney car nous n’avons rien. Évidemment, c’est un grand joueur et tous les entraîneurs du monde aimeraient l’avoir, mais pour le moment nous connaissons les règles de la MLS en matière de plafond salarial et à ce moment-là, pour nous, il est malheureusement impossible de l’avoir”, a ainsi expliqué en conférence de presse le coach argentin, lucide et forcément déçu de cette issue même si ESPN annonce que la formation de Lionel Messi et Luis Suarez pousserait en coulisses pour que la MLS change enfin sa politique de plafond salarial. Mais pour le moment, les règles sont les règles et l’Inter Miami va devoir continuer à s’y accommoder.