Et si la MSN était à nouveau recomposée mais dans le sud-est des Etats-Unis ? Cette question a été récemment posée au directeur général de l’Inter Miami, Jorge Mas, au cours d’un entretien accordé à Give Me Sport. Alors que la franchise floridienne a la chance de compter dans son effectif deux éléments de ce trio qui a terrorisé les défenses espagnoles et européennes pendant trois ans au FC Barcelone entre 2014 et 2017 avec Lionel Messi et Luis Suarez, le dirigeant a en effet révélé ne pas être réticent à l’idée de s’attacher les services de Neymar si l’opportunité se présentait dans un avenir proche.  

“Le mot clé est de savoir s’il devient disponible. Il est un joueur d’Al-Hilal maintenant. Il n’est pas disponible pour nous. J’ai toujours dit que nous aspirons à attirer de grands joueurs dans notre équipe”, a dans un premier temps exprimé Jorge Mas, lucide et donc conscient que l’ancien joueur du FC Barcelone et du PSG est actuellement sous contrat avec le club saoudien jusqu’en juin 2025, et donc pas sur le marché. Même si la situation contractuelle du Brésilien rend cette reformation compliquée, le directeur général du club de MLS s’autorise le droit de rêver du fait des moyens conséquents dont il dispose et ses ambitions débordantes. 

Un trio à 364 buts et 171 passes décisives en 450 matches

“Nous avons beaucoup de limitations et de restrictions en matière d’effectif, mais nous avons un budget illimité. Nous sommes ambitieux. Si jamais nous avons l’opportunité d’amener un joueur du calibre de Neymar, nous n’hésiterons pas. Cela ne dépend pas seulement de moi. Cela dépend du joueur et de la ligue. Mais oui, nous aspirons à constituer une grande équipe ici”, a ajouté le dirigeant floridien, ouvrant grand la porte à une arrivée de Neymar aux Etats-Unis si toutefois le principal intéressé en avait la possibilité et l’envie. Une chose est certaine. Ce ne sont pas les fans du ballon rond qui s'opposeraient à cette idée, eux qui rêvent de revoir l’un des trios les plus redoutables de l’histoire faire à nouveau des ravages sur le rectangle vert. Et ce, même si cette fois c’est de l’autre côté de l’Atlantique.