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Williams, Mbemba, Fofana et Osimhen, le carré magique des demi-finales de la CAN
Gros plan sur quatre des plus gros talents à leurs postes respectifs de cette Coupe d'Afrique des Nations à l'occasion des demi-finales du jour, Nigeria – Afrique du Sud (18h) et Côte d'Ivoire – RD Congo (21h).
La pression va monter d'un cran ce mercredi soir à l'occasion des demi-finales de la CAN, avec un choc entre la Côte d'Ivoire, pays hôte, et la République Démocratique du Congo (21h00), précédé d'un duel entre l'Afrique du Sud et le Nigeria (18h00) qui s'annonce tout aussi indécis. C'est à l'image d'une Coupe d'Afrique des Nations aussi dingue dans son scénario que spectaculaire dans le jeu proposé.
Pour présenter ce dernier carré, voici un autre carré magique composé d'un gardien, un défenseur, un milieu de terrain et un attaquant. Leur point commun ? Tous font partie des meilleurs joueurs de la CAN à leurs postes respectifs, et sont susceptibles de faire basculer leur demi-finale pour qualifier leur pays pour la finale, programmée pour dimanche.
Le gardien : Ronwen Williams (Afrique du Sud)
Ne cherchez pas plus loin le gros buzz de l'édition 2024 de la Coupe d'Afrique. Dernier rempart d'une formation sud-africaine qui a créé la surprise en sortant le Maroc en 8e de finale, Ronwen Williams a été le héros du quart de finale remporté face au Cap-Vert.
Le gardien a réussi une grande première en arrêtant quatre des cinq tirs au but cap-verdiens pour qualifier les siens. Une remarquable démonstration de vivacité et d'instinct, sur ses trois premiers arrêts notamment, pourtant bien tirés, qui restera dans les mémoires.
Voilà 24 ans que l'Afrique du Sud courait après une demi-finale en Coupe d'Afrique. Et si les Bafana Bafana y son parvenus, c'est en grande partie grâce à cet homme.
Le défenseur : Chancel Mbemba (RD Congo)
L'âme de la République Démocratique du Congo est toujours vivante et Chancel Mbemba symbolise cette vigueur qui a permis aux Léopards d'atteindre le dernier carré. Comme son équipe, le roc de la défense de l'Olympique de Marseille est progressivement monté en puissance au cours de la compétition et va aborder cette demi-finale face au pays hôte avec grand appétit.
Non content d'être intraitable en défense, Chancel Mbemba apporte toujours ce petit plus en attaque, sur phases arrêtées notamment. C'est d'ailleurs sur l'une de ces situations que le défenseur a pu relancer les siens à la 27e minute après l'ouverture du score de la Guinée en demi-finale, à l'affût sur un corner pour égaliser d'une frappe sèche du gauche.
Face au pays hôte ce soir, il sera d'abord attendu dans les duels face aux flèches ivoiriennes et sous la pression du stade Alassane Ouattara, mais ne devrait pas se priver pas pour apporter son grain de sel devant et peut-être faire à nouveau pencher la balance dans le camp des Léopards.
Le milieu de terrain : Seko Fofana (Côte d'Ivoire)
Il a fallu un miracle de plus pour que les Éléphants, en infériorité numérique et menés 1-0 jusqu'à la 89e minute, ne finissent par venir à bout d'une vaillante équipe malienne. L'histoire retiendra que c'est une frappe aux 20 mètres de Seko Fofana qui a finalement permis à Simon Adingra de maintenir la nation hôte en vie et de forcer une prolongation.
Trente minutes plus tard, au bout de l'effort, c'est encore lui qui a délivré les siens d'une reprise du gauche de l'extérieur de la surface subtilement déviée par Oumar Diakité pour offrir la qualification à la Côte d'Ivoire.
Replacé un peu plus haut qu'à son habitude sur le terrain, en soutien de l'attaquant, devant la paire Kessié-Seri, l'ancien lensois devrait à nouveau être au cœur du jeu ivoirien. Nul doute qu'il sera suivi de près par l'arrière garde congolaise.
L'attaquant : Victor Osimhen (Nigeria)
« On ne pense même pas à ça, et je pense que même lui ne pense pas spécialement à marquer. Il pense à gagner. S'il en a l'opportunité, il marquera. Mais s'il doit faire la passe, il le fera aussi. Le plus important, c'est qu'on veut juste gagner ».
Coéquipier de Victor Osimhen sur le flanc droit de l'attaque nigériane, l'ailier du FC Nantes Moses Simon a profité de son passage devant la presse pour retirer une partie du poids qui pèse sur les épaules de son numéro 9. Le buteur napolitain n'a plus fait trembler les filets depuis le premier match de la phase de groupes face à la Guinée Équatoriale.
Les Super Eagles n'ont donc pas eu besoin de voir finir leur attaquant superstar pour se hisser jusque au dernier carré de la compétition, et c'est peut-être là la meilleure nouvelle pour eux. L'ancien lillois restera pour autant la menace numéro 1 pour l'arrière garde de l'Afrique du Sud et son gardien Ronwen Williams.