Une promenade de santé pour Liverpool. Affiche de prestige toujours attendue avec une certaine impatience au Royaume de sa Majesté, le “Derby of England” a une nouvelle fois largement tourné en faveur des Reds ce dimanche sur la pelouse de Manchester United (3-0). Portés par un Luis Diaz clinique et un Mohamed Salah inspiré, les hommes d’Arne Slot ont en effet aisément pris le meilleur sur des Red Devils d’une étonnante faiblesse et complètement hors sujet, rejoignant ainsi Manchester City en tête de la Premier League. 

Légende de la formation mancunienne à la faveur de son passage emblématique entre 1992 et 2011, Gary Neville a été invité à commenter cet énième camouflet dans de début de saison ô combien délicat de la part des Red Devils. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien défenseur n’a pas épargné le seul et unique club qu’il a connu en carrière. "Au cours des dix dernières années, le club a été un cimetière pour les joueurs qui, en général, sont arrivés avec une grande réputation et qui n'ont pas bien réussi. Qu'il s'agisse de joueurs locaux, de joueurs nationaux de Grande-Bretagne ou de joueurs étrangers”, a d’abord fustigé Gary Neville auprès de Sky Sports.

Neville prend position pour Ten Hag

S’il n’a pas de mal à concéder que l’actuel quatorzième de Premier League n'a plus rien d’un cador et ne déchaîne plus les foules comme avant, l’homme de 49 ans regrette les tribunes vides observées à la fin de la partie face à Liverpool. “Je me rappelle, en avril 2016, je suis allé voir un match. C'était l'un des derniers de Louis van Gaal, et j'ai vu que le stade était à moitié vide, alors qu'ils jouaient contre Crystal Palace un mardi soir. Je me suis dit : 'C'est un signal'. Aujourd'hui, il n'y a que 25 000 supporters  à cinq minutes de la fin d’un match”, poursuit-il avant de prendre position sur l’avenir d’Erik Ten Hag, conforté par sa direction. “C'est un vrai problème pour Ten Hag qui ne peut pas continuer". Limpide.