Serie A : Les adieux poignants de Claudio Ranieri
Pour le dernier match de sa carrière, l’entraîneur italien a eu droit à un vibrant hommage de la part des supporters de Cagliari.
La soirée aurait pu se terminer sur une note plus douce mais le scénario et la Fiorentina en avaient décidé autrement, la Viola arrachant la victoire au bout du temps additionnel (3-2). Une défaite dont Cagliari ne se formalisera pas. Son avenir en Serie A étant assuré, le club et ses supporters retiendront surtout l’émotion d’une soirée de printemps où ils auront honoré Claudio Ranieri, leur bienfaiteur à 35 ans d’intervalle.
Un hommage avant et après le match
Pour sa dernière d’entraîneur, l’Italien n’a pu retenir ses larmes depuis sa zone technique, ému par une Sardegna Arena debout à l’applaudir. Dans l’une des tribunes derrière le but, une grande banderole avait été déployée et disait : "Eternelle reconnaissance pour un grand homme. Merci Mister". Un message sincère d’un peuple qui ne remerciera jamais assez le septuagénaire (72 ans) d’avoir emmené le club jusqu’à l’élite en 1991, puis de l’avoir aidé à remonter une fois encore la saison dernière.
Comme écho, après la rencontre, alors que la nuit était tombée, Claudio Ranieri est revenu des vestiaires et a pénétré sur la pelouse, accueilli par une haie d’honneur formée par ses joueurs. Les chants ont commencé à résonner plus fort encore. "Il y a un début et une fin à tout. Boucler ainsi la boucle là où j’avais commencé, c’est quelque chose dont je rêvais et ce rêve était merveilleux (…) En tant que footballeur, je n’étais pas un grand champion, mais en tant qu’entraîneur, je me suis beaucoup amusé", a raconté le désormais ex-entraîneur.
Signe de l’empreinte qu’il aura laissé partout où il est passé, les hommages ont plu, à l'image de Leicester à jamais reconnaissant du titre en Premier League en 2016, pour saluer sa carrière qui doit plus à ses qualités humaines qu’à ses titres. Claudio Ranieri s’en va comme il a toujours été : un humble amoureux du jeu, de ses hommes et des supporters.