Le Paris Saint-Germain sera de la partie. À la faveur de sa victoire autoritaire et convaincante face à Arsenal en milieu de semaine en demi-finale retour de la Ligue des champions (2-1, 3-1 en cumulé), le club de la capitale a validé sa qualification pour la grande finale de la compétition, qui se disputera le 31 mai à Munich contre l'Inter Milan. Une affiche inédite, puisque ce sera la première fois que Parisiens et Milanais se retrouveront face à face en compétition officielle. Effectivement, seuls des matches amicaux se sont tenus entre les deux équipes dans le passé. Quoi qu’il en soit, cette partie sera très attendue par les supporters franciliens et nerazzurri en raison de l'importance des enjeux qui entoureront cette bataille.

Côté PSG, l’objectif sera de décrocher le Graal pour la première fois de son histoire et d’effacer la finale perdue en 2020 face au Bayern Munich (0-1), dans le contexte sanitaire inédit du Final 8 de Lisbonne. Côté Inter Milan, l’enjeu sera en revanche de soulever une quatrième fois la Coupe aux grandes oreilles puisqu'’il y en a déjà trois dans la vitrine à trophées (1964, 1965, 2010), mais le club lombard souhaitera aussi effacer le douloureux souvenir d’une finale perdue, celle de 2023 contre Manchester City (0-1). Trois semaines avant ce duel qui promet une véritable opposition de style sur la pelouse de l'Allianz Arena en raison des philosophies de jeu diamétralement opposées prônées par Luis Enrique et Simone Inzaghi, Fabio Capello a livré les clés de la rencontre.

“Une finale ouverte nous attend”

Ancien entraîneur emblématique de l’AC Milan et de l’AS Roma, le Transalpin a estimé que ce duel sera disputé et donc très serré dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. “Ce sera une finale équilibrée, mais tout commence par le milieu de terrain, comme toujours. À Barcelone, le trio d’Inzaghi avait beaucoup souffert et au lieu de cela, mardi, ses milieux de terrain ont joué un bon match. Évidemment, le 31 mai, il n’y aura pas d’aller-retour, ni de public à pousser ou de stade à conquérir, donc une finale ouverte nous attend”, a analysé l’homme de 78 ans, qui n’a donc pas réussi à trancher en faveur d’une équipe tant l’Inter Milan et le PSG l’ont impressionné au tour précédent face au FC Barcelone et Arsenal.

“Les milieux de terrain de l’Inter m’ont convaincu même si, étant en fin de saison, ils ne sont visiblement plus très brillants. En demi-finale, Inzaghi a su profiter des occasions, avec Flick qui a continué à jouer homme contre homme à une minute de la fin : un peu présomptueux… Luis Enrique me semble être un entraîneur préparé, il a fait une équipe sur mesure, pleine d’excellents joueurs”, a confié l’Italien avant de louer le collectif francilien. “Il n’a pas de star absolue comme Lamine Yamal l’est pour Barcelone, quelqu’un sur qui toute l’équipe est basée. Dembélé pourrait être nommé parce que c’est celui qui se démarque le plus, mais tous les titulaires du PSG sont très bons et tout aussi importants.” Incapable de désigner à l’heure actuelle un favori, Fabio Capello pourrait toutefois voir son opinion évoluer d’ici la fin du mois en fonction des résultats des deux équipes lors des prochaines échéances.