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Ligue des champions : L’Olympique de Marseille dans le dur
Battu dans les derniers instants par l’Atalanta Bergame, le club marseillais a connu une nouvelle désillusion en Ligue des champions et a accumulé son plus grand nombre de défaites à ce stade de la saison depuis sept ans.
Roberto De Zerbi fumait de rage après la rencontre. Plus que la défaite, sa 7e en 10 matchs de Ligue des champions dans sa carrière, contre le club "ennemi" de Brescia qu’il supporte depuis son enfance, l’entraîneur italien fulminait d’un scénario à nouveau cruel.
Face à l’Atalanta Bergame, l’Olympique de Marseille a craqué à la fin du temps réglementaire. Plus énervant encore, le but concédé est intervenu au bout d’une action qui avait démarré par une situation au mieux litigieuse. Dans la surface bergamasque, Ederson manqua son contrôle mais conserva le ballon en l’amortissant de la main. Si le geste était involontaire, il empêcha Pierre-Emerick Aubameyang, en embuscade dans le dos du milieu brésilien, de récupérer la possession et de potentiellement prendre sa chance. Le corps arbitral ne broncha pas et, sur le contre, Lazar Samardzic trompa Geronimo Rulli, qui avait tout fait jusque-là pour empêcher son club de sombrer, arrêtant notamment un pénalty, ce qu’un gardien marseillais n’avait pas réussi en C1 depuis Steve Mandanda en 2013, plongeant le Vélodrome dans l’incompréhension.
"On a subi trois défaites rocambolesques"
“Je ne suis pas arbitre, je ne connais pas parfaitement les règles. Mais j’ai de la mémoire et je sais qu’on a perdu un match à Madrid pour une chose similaire. C’est la seule chose que je pense”, a déclaré Roberto De Zerbi en conférence de presse, faisant référence à la main involontaire de Facundo Medina, qui avait, elle, été sanctionnée d’un penalty après intervention de l’assistant vidéo. Un assistant qui n’a étrangement pas jugé bon de se manifester hier soir à Marseille. “Je crois qu’on a subi trois défaites rocambolesques. On n’a pas été chanceux. Les règles sont différentes à Madrid et à Marseille. À Lisbonne, on perd aussi sur des épisodes. À 11 contre 11, on ne perd jamais. On gagne même sans doute. Et il y a ce soir”, a poursuivi le technicien italien de l’OM, quelque peu désabusé.
Pour autant, il ne mettait pas tout sur le compte des arbitres et de leurs décisions. “Nos 20 premières minutes n’ont pas été bonnes et l’Atalanta était au-dessus. On a souffert contre une très bonne équipe. On savait que ça serait dur, mais je ne crois pas qu’on ait mal fait”, a-t-il aussi dit.
Le fléau italien
Si les circonstances sont ce qu’elles sont, le constat, lui, est implacable. Après quatre journées, l’Olympique de Marseille compte trois défaites pour une maigre victoire et pointe à la 25e place du classement, quand seuls les 24 premiers se qualifient pour la phase à élimination directe de la compétition. Surtout, ce revers vient confirmer les difficultés européennes du club, notamment contre ses rivaux italiens. L’OM a ainsi perdu ses dix derniers matchs contre les pensionnaires de Serie A et n’a plus gagné contre eux depuis 13 ans (1-0 contre l’Inter Milan).
Plus préoccupant, après quinze rencontres jouées cette saison, le club marseillais dénombre déjà six défaites, son plus haut total à ce stade depuis sept ans, quand l’équipe dirigée par Rudi Garcia en avait enregistré sept. Si cela n’a rien de rédhibitoire encore, cette tendance pourrait bien pénaliser considérablement les hommes de Roberto De Zerbi, qui n’ont logiquement pas renoncé à accéder aux barrages de la C1.








