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Ligue des Champions : Pep Guardiola pousse un grand ouf de soulagement
Alors que Manchester City a réussi à se qualifier pour les barrages de la Ligue des Champions en disposant de Bruges non sans difficulté (3-1), Pep Guardiola a étalé son soulagement à l’issue du coup de sifflet final.
Manchester City et Pep Guardiola se sont fait peur. Très peur même. Menés d’un but à la pause face au FC Brugge lors de la dernière journée de phase de ligue et donc virtuellement éliminés de la Ligue des Champions, les Skyblues ont finalement réussi à renverser la partie dans le deuxième acte pour arracher leur qualification pour les barrages (3-1). Un véritable soulagement pour les pensionnaires de l’Etihad Stadium qui terminent en effet cette saison régulière à la 22e position du classement au terme d’un parcours sinueux et chaotique ponctué par des défaites face au Sporting Lisbonne (4-1), à la Juventus Turin (2-0) ou encore sur la pelouse du Paris Saint-Germain (4-2).
Riche en rebondissements et irrespirable jusqu’au bout du bout, cette première phase de la Ligue des Champions n’a pas été de tout repos pour des Cityzens qui ont frôlé la correctionnelle, un an et demi après avoir pourtant soulevé la coupe aux grandes oreilles pour la première fois de l’histoire du club. Aussi, c’est sans grande surprise que Pep Guardiola est apparu heureux et plus apaisé devant les caméras au moment d’analyser ce dernier succès acquis non sans difficulté. “Je suis soulagé parce qu’on était éliminé et finalement, on est qualifié. Ça a été difficile pour nous dans ce nouveau format, on s’est beaucoup battu. On n’était pas dans les meilleures conditions sur certains matches”, a-t-il confié l’esprit plus léger au micro de Canal +.
"Parfois, vous avez peur de gagner"
Bavard ce mercredi dans les travées de l’Etihad Stadium, le technicien ibérique a ensuite révélé s’être fait une belle frayeur, en témoigne les nouvelles marques de griffures que certains médias britanniques à l’instar du Sun ont pu constater sur son visage et son crâne. “Peut-être que nous avons ressenti la pression. Parfois, vous avez peur de gagner et quand vous êtes menés 1-0, vous êtes éliminés de la Ligue des champions et au bon moment, nous avons marqué des buts. Cela a été un nouveau format très difficile, vraiment difficile parce que le match contre l’Inter, nous avons vraiment bien joué. Il n’est pas facile d’aller à la Juventus ou à Paris pour gagner dans les circonstances que nous avions. Nous l’avons fait, nous y sommes”, a-t-il ajouté en conférence de presse.
En effet, Manchester City y est. Manchester City a validé sa place pour les barrages mais aura maintenant fort à faire puisqu’il faudra croiser le fer avec le Real Madrid ou le Bayern Munich pour tenter de s’offrir un printemps européen. Un sacré défi pour une équipe dont la confiance est encore entamée et l'état de forme toujours fragile. "Bien sûr, contre eux, ce sera très difficile, mais c'est dans deux semaines (le match aller, ndlr) et nous aurons des joueurs de retour, ainsi que les nouvelles recrues, donc nous espérons faire deux bons matches. L’un est le roi de la compétition, l’autre est peut-être le deuxième ou le troisième roi de la compétition...", a constaté Pep Guardiola avec lucidité, lui qui caresse tout de même l’espoir de récupérer prochainement Ruben Dias, Nathan Aké et Jérémy Doku.
L'espoir de Guardiola
Et même si les blessés réintègrent l’effectif des Skyblues au même titre que les recrues qui étaient non éligibles pour la fin de la phase de ligue, Manchester City va devoir rehausser son niveau de jeu face à l’un des deux mastodontes européens que sont les Merengues et les Bavarois. “Je suis une personne pragmatique. Madrid a bien résisté lors des derniers matches et le Bayern a réalisé une saison incroyable avec Vinny [Vincent Kompany]. Ils ont plus d’expérience que nous et… si on doit jouer demain, ce sera difficile, mais dans deux semaines, je ne sais pas dans quelle position on sera et comment seront les joueurs. Les joueurs dans le vestiaire disaient Bayern ou Real, c’est bien, on sera en forme et on verra qui passe”. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, donc. Voilà à quoi a souhaité se rattacher Pep Guardiola avant d’aborder ces barrages qui lui promettent l’enfer.