L’heure des retrouvailles a sonné entre Ruben Amorim et Pep Guardiola. Alors qu’il prendra place sur le banc de Manchester United le 11 novembre prochain, le technicien lusitanien se mesure à nouveau à son homologue ibérique à l’occasion du duel entre le Sporting Portugal et Manchester City en Ligue des Champions programmé ce mardi, soit près de deux ans après leur dernière rencontre. Une ultime confrontation restée dans les mémoires puisque le club portugais avait été corrigé par la formation mancunienne en 8ème de finale aller de la Ligue des Champions 2022 (0-5).

Souhaitant avant tout clore son histoire avec le Sporting Portugal de la meilleure des manières avant de rallier la Premier League, Ruben Amorim aimerait toutefois certainement profiter de cette partie pour prendre sa revanche sur un coach qu’il considérait à l’époque comme “le meilleur entraîneur du monde” aux manettes de “la meilleure équipe du monde”. De l’eau a d’ailleurs coulé sous les ponts depuis cette claque monumentale reçue en phase finale de C1 et le futur coach des Red Devils assure avoir mûri et beaucoup appris. Seul hic, il est convaincu que Pep Guardiola s’est également bonifié avec le temps. 

“Guardiola a été une inspiration”

"Je me sens un meilleur entraîneur (qu'à l'époque, ndlr). Malheureusement je sens que Pep Guardiola est lui aussi devenu un entraîneur encore meilleur, donc l'écart est le même”, a affirmé le jeune manager en conférence de presse à la veille de leurs retrouvailles avant de couvrir de louanges le technicien des Skyblues. “Évidemment que Pep Guardiola a été une inspiration pour beaucoup parmi nous entraîneurs, comme d'autres". Si cette confrontation sera scrutée avec attention outre-Manche étant donné que les deux entraîneurs se retrouveront bientôt à ferrailler en Premier League, Ruben Amorim assure que le résultat ne lui importera peu et n'influera pas son avenir proche. 

"Les conclusions que l'on tirera après ce match ne sont pas importantes pour moi, car elles peuvent être trompeuses. Si le résultat est très négatif, les attentes vont baisser, et je ne pense pas que ce soit un mauvais point de départ à Manchester United. Si nous gagnons demain, on va penser que le nouvel Alex Ferguson est arrivé, et ça sera très difficile à soutenir", a avoué le principal intéressé. Même s’il a souhaité faire preuve de mesure pour ne pas alimenter la ferveur autour de ce match, Ruben Amorim serait bien inspiré de jouer un mauvais tour à un coach qui ne se privera jamais d’en faire autant dans les futurs derbys de Manchester.