- Accueil >
- Jeux olympiques et paralympiques >
- Paris 2024 >
- Paris 2024 : Thierry Henry rêve d’or et de Marseillaise
Paris 2024 : Thierry Henry rêve d’or et de Marseillaise
A la veille de la finale du tournoi olympique (18h), le sélectionneur français ne dévie pas de l’objectif fixé et croit fermement au titre, même face à l’Espagne et son savoir-faire.
Il ne reste plus qu’un match. Un dernier match pour gravir la haute marche au centre du podium. Celle-là même où les rugbymen ont transformé l’essai au premier jour des jeux olympiques. Treize jours après, les footballeurs rêvent d’un même destin. Après deux semaines entre Marseille et Lyon en passant par Bordeaux, Thierry Henry et sa bande ont franchi tous les obstacles pour rallier Paris. Un parcours qui a participé à souder un groupe autour d’un objectif qui avait été clairement assumé d’entrée : l’or olympique.
A la veille de la finale tant attendue, le discours n’évolue pas et la détermination apparaît même encore plus forte. "On a visualisé l’or. On se retrouve dans une situation où on se donne le droit de rêver. L’objectif c’était de ramener une médaille, maintenant on va se battre pour la plus belle. C’est un petit exploit d’aller en finale et il faut essayer de bien finir. Quoi qu’il arrive c’est déjà un succès", a expliqué Thierry Henry en conférence de presse, s’évertuant à dédramatiser l’enjeu en rappelant en sous-texte d’où revient l’équipe de France olympique. En effet, ce n’est que la deuxième fois de son histoire qu’elle atteint la finale et n’avait participé aux JO qu’à deux reprises entre son unique victoire en 1984 et aujourd’hui (quarts de finale en 1996 et 1er tour en 20211, ndlr).
La menace espagnole
Si l’exploit a été de se hisser en finale, il en faudra un autre pour mater l’Espagne, ce que les hommes de Didier Deschamps ont échoué à faire en demi-finales du dernier Euro 2024. "Ce sera une finale difficile contre une équipe qui maîtrise la balle, qui sait bien presser. Je ne suis pas là pour savoir si on est favori ou pas, on affronte une équipe redoutable, un pays qui travaille bien depuis des années. Regardez, les féminines sont championnes du monde, en moins de 19 ans ça gagne aussi. On ne va pas tout énumérer mais ça fait un moment que ce pays travaille bien", prévient l’ancien attaquant du FC Barcelone. Un respect sincère mais aucunement une allégeance.
En bon compétiteur, Henry ne compte pas laisser à l’Espagne les honneurs. "On va la jouer à fond (…) On a essayé de faire quelque chose avec le staff, avec le groupe et les mecs ont adhéré. Quand tu as des résultats c’est toujours un peu plus facile mais on a certaines idées avec le staff, bien précises. On a essayé de les appliquer. On a pu arriver jusqu’à vous, à Paris, et jouer cette finale demain. Au moins, on aura ça pour nous. Allons chercher la plus belle des médailles", intime le sélectionneur olympique fier du parcours réussi jusqu’à présent et de ce qui a été créé. Une aventure qui prendrait une ampleur encore différente si l’or venait la couronner ce vendredi sur fond de Marseillaise aux alentours de 20h.