Hier, Rafael Nadal a peut-être disputé son dernier Roland-Garros. Une défaite au premier tour contre l’Allemand Alexander Zverev, loin d’être infamante face au 4e mondial surtout après 3h05’ de lutte mais inédite pour lui.

Priorité aux JO

Dans la foulée de cette sortie prématurée, le Majorquin s’est confié sur son avenir à court terme et a expliqué qu’il ne participerait pas au prochain Wimbledon. "Je ne pense pas que ce soit judicieux de faire la transition sur gazon pour ensuite rebasculer sur la préparation des Jeux olympiques sur terre battue. Aujourd’hui, je pense que ce n’est pas une bonne idée", a-t-il dit à L’Equipe.

Un choix fort pour le double vainqueur du tournoi londonien (2008 et 2010). A bientôt 38 ans et avec un physique en reconstruction après un an et demi émaillé de blessures, l’ancien n°1 mondial privilégie donc son objectif olympique. Médaillé d’or en simple à Pékin en 2008 et en double en 2016 avec Marc Lopez, après avoir été porte drapeau, il vise une quatrième participation à Paris (26 juillet – 11 août). Le fait que la compétition se déroule Porte d’Auteuil, dans l’enceinte de Roland-Garros sur la terre battue qu’il fait roi, ajoute une dimension supplémentaire au défi qu’il se lance. Auteur de son meilleur match de l’année sur la surface contre Zverev, Rafael Nadal a un peu moins de deux mois pour reconstruire sa confiance et ses repères. "La dynamique est positive depuis quelques semaines (…) Je dois me préparer, mettre de l’ordre dans mes idées et voir quel est le nouveau calendrier pour essayer d’être prêt pour les Jeux. C’est mon objectif principal", assume-t-il sans détour. De Roland-Garros à Paris, la route s’annonce encore semée d’embûches.