Alex Caruso boucle la boucle à OKC
L’arrière des Bulls a été échangé au Thunder, franchise qui n’avait pas voulu de lui à ses débuts en NBA.
Ce jour-là Billy Donovan l’attend dans son bureau avec une mauvaise nouvelle : le coach du Thunder doit annoncer à Alex Caruso qu’il n’est pas retenu dans l’effectif pour la saison 2016-17 à venir. « J’étais le premier gars coupé, mais il m’a parlé et m’a dit : ‘Je pense que tu peux devenir un joueur NBA’ », se souvient le joueur non-drafté qui effectue aujourd’hui son retour à Oklahoma City après avoir été transféré par les Bulls, contre Josh Giddey.
Coupé par le Thunder à l'époque, l’ancien de l’université Texas A&M était toutefois resté dans l’Oklahoma où il avait rejoint l’équipe G-League, le Blue d’Oklahoma City, alors coaché par… Mark Daigneault, actuellement coach du Thunder. Récemment, l’arrière a pu échanger par téléphone avec lui, le sourire « jusqu’aux oreilles ». « Il m’a dit : ‘Ne fais pas le malin’, et je lui ai répondu que j’avais hâte qu’il m’engueule au premier entraînement », rapporte-t-il.
Après ses premières expériences dans l’antichambre de la NBA, Alex Caruso est parvenu à se faire sa place chez les Lakers, en procédant étape par étape : « Je savais que je devais trouver un moyen d’entrer sur le terrain. C’était le plus important. Je devais trouver un moyen d’être capable d’avoir mes six minutes et de les transformer en huit, puis en dix, puis en douze. Et c’est un peu ce que j’ai fait quand je suis arrivé à Los Angeles. »
Ce qu’il a fait avait brio en étant un élément important du titre des Californiens en 2020. Il avait signé par la suite avec les Bulls, et continué à faire parler ses qualités de bagarreur et de gros défenseur. Il a ainsi été nommé à deux reprises dans les meilleurs cinq défensifs de la ligue.
Au Thunder, il considère que ses nouveaux coéquipiers « sont longs, athlétiques, compétitifs, durs, autant d’éléments qu’on utilise pour décrire des défenseurs d’élite et de bonnes équipes défensives. Ils ont des mains actives. Ils sont prêts à se sacrifier pour l’équipe. Je suis ravi d’apporter ma pierre. Mais je sais aussi que je ne serai pas le référent défensif tous les soirs. Je pense qu’à Chicago, tout le monde me considérait comme le n°1 en défense. »