Après des problèmes en défense, des soucis en attaque pour les Wolves
Les Wolves ont réussi à corriger leur défense depuis quelques semaines. Maintenant, il faut passer à l'attaque.
Il y a quelques semaines, Anthony Edwards avait frappé du poing sur la table après une série de quatre défaites de suite. Dans la foulée des propos de l'arrière, les Wolves vont retrouver une défense de fer, proche de celle de la saison passée, qui était la meilleure de la ligue. Sauf que l'attaque est parfois à la peine. Pourquoi donc ?
« On n’a rien en attaque. On n’a pas d’identité offensive », estime Anthony Edwards. « On sait que je vais prendre un grand nombre de tirs. On sait que Julius Randle va prendre un grand nombre de tirs. C’est tout ce que l’on sait. On ne sait pas vraiment quoi que ce soit d’autre. Et ce n’est pas du tout de la faute des coachs. C’est la nôtre. Quand on joue, on doit se rendre la vie plus facile les uns les autres. Les entraîneurs nous mettent dans de bonnes positions. On ne l’applique simplement pas. »
La star juge qu'elle n'a pas les espaces nécessaires pour aller au cercle. « Tous nos adversaires font du bon boulot à verrouiller les espaces quand je vais vers l’arceau, à mettre quatre personnes près du cercle. Je suis désolé les gens, je ne peux rien faire quand je vais au cercle pour l’instant. »
Chris Finch voit bien que « quand on bouge le ballon tôt sur la possession, qu’on implique d’autres joueurs, les positions de tirs s’ouvrent ». Mike Conley insiste pour « écarter le jeu correctement tout le temps pour être une très bonne attaque ». Est-ce la solution ? « Peu importe ce que le coach dit sur l’attaque, je m’y tiens », assure Edwards.