Bouger Bradley Beal est difficile pour les Suns. Pour deux raisons. La première, la plus évidente, c'est sa « clause de non-transfert » qui permet au joueur de refuser n'importe quel échange qui ne lui plaît pas. Forcément, ça limite les options pour la franchise de Phoenix. La seconde, c'est que le couper, via un « buyout » - une rupture de contrat – n'est pas aussi simple. Pourtant, Bradley Beal et les Suns auraient entamé des discussions pour cela.

Mais pourquoi est-ce si difficile ? Parce qu'il faut bien payer le restant du contrat de l'ancien de Washington et que les Suns pourraient alors l'étaler sur cinq ans. Il faut donc diviser 111 millions de dollars en cinq, soit 22.1 millions par an. La limite, pour chaque franchise, pour les salaires étalés par saison, c'est 23.2 millions.

Le salaire de Beal est en-dessous, alors pourquoi ça pourrait bloquer ? Parce que les Suns ont déjà étalé les salaires de Nassir Little et EJ Liddell, qui pèsent en tout 3.8 millions. Le calcul est simple : 22.1 + 3.8, cela fait 25.9 millions, soit plus que la limite autorisée. C'est donc à Beal de faire un effort, en laissant 14 millions en route, pour faciliter la vie aux Suns...