« (On peut) célébrer les petites victoires et on le fera. C’est une super année. Tous nos sacrifices et notre travail acharné portent leurs fruits. C’est important pour la franchise et pour la ville. » Ainsi s’exprime Donovan Mitchell, auteur 24 points, 12 rebonds et 7 passes dans la victoire de son équipe face aux Clippers la veille. Un nouveau succès qui permet d’atteindre la barre symbolique des 60 victoires cette saison. 

Une première pour la franchise de l’Ohio depuis les exercices 2008/09 (66 victoires) et 2009/10 (61 victoires), autrement dit les deux dernières saisons de LeBron James avant son départ à Miami. « Mon objectif personnel était de voir comment on pouvait s’améliorer par rapport à l’année dernière, même si ce n’était que pour une ou deux victoires, avoue Kenny Atkinson. Que cette équipe passe à un autre niveau et dépasse cet objectif, cela en dit long. » 

Qualifiant cet accomplissement de « monumental », Kenny Atkinson avoue qu’il n’imaginait pas gagner autant cette saison. « On doit célébrer ça. Ce n’est pas l’objectif final, mais prenons une grande respiration et célébrons », vise le coach, le 13e entraîneur de l’histoire à atteindre 60 victoires lors de sa première saison avec une nouvelle équipe. 

Une prouesse qui permet à cette formation de sortir un peu plus de l’ombre de LeBron James, celui qui a incarné la franchise, avec notamment le titre historique remporté en 2016. « Que ça nous plaise ou non, LeBron est le visage de cette ville et a accompli tellement de choses, rappelle Jarrett Allen. Il est difficile de se détacher de cette idée ou des records, être les premiers à faire quelque chose avec LeBron ici. On essaie de faire quelque chose de spécial et, espérons-le, on y parviendra. »