Les Pacers auraient voulu garder Myles Turner
Le pivot a filé chez les Bucks alors que les Pacers assurent qu'ils ont fait leur possible pour le prolonger.
Avant l'ouverture du marché, les Pacers avaient assuré qu'ils allaient sortir le chéquier pour garder Myles Turner. Finalement, l'offre proposée au pivot aurait été loin de ses attentes et ce dernier est parti à Milwaukee pour 107 millions de dollars. Alors, cette volonté était-elle vraiment sincère ?
Oui, si l'on croît Kevin Pritchard, le président, qui indique que les dirigeants et le propriétaire étaient « absolument prêts à payer la luxury tax pour le garder ». « Nous voulions vraiment le faire et il s'agissait de négociations de bonne foi. Mais ce qui se passe dans cette ligue, c'est que vous négociez parfois avec un joueur libre, mais qu'il n'est pas protégé et qu'il peut très bien dire : ‘Voilà l'offre que je veux et je vais la prendre, car c'est ce qu'il y a de mieux pour ma famille’. »
Les Pacers n'imaginaient pas perdre le pivot sans contrepartie, mais les Bucks ont réussi à le convaincre de s'engager avec eux. « Nous aurions été ouverts à un ‘sign-and-trade’, car ça aurait en quelque sorte été bénéfique pour les deux camps, mais nous n'en sommes jamais arrivés là, malheureusement… », regrette Kevin Pritchard.
« J'ai vu le tweet de Shams Charania et c'est comme ça que j'ai appris que Myles était parti. J'étais choqué. Pour être tout à fait honnête, encore une fois, je pensais que nous échangions de manière ouverte. Nous avons déjà scellé de gros accords avec cette agence, ce sont de supers gars et nous continuerons de faire affaire avec eux. Mais Myles a dû entendre quelque chose dans l'offre des Bucks qui lui a fait se dire : ‘Je la prends tout de suite’… »