La plupart des joueurs d’en face n’étaient même pas nés lorsqu’il a fait ses premiers pas dans la ligue, en 2003. C’est dire le grand écart générationnel entre les jeunes du Jazz et LeBron James. La nuit passée, il a enfin retrouvé le chemin des parquets, pour entamer une 23e saison en NBA. Un record absolu de longévité. 

« Sa 23e saison, c’est insensé… Être sur le terrain avec lui, c’est spécial. Il fait des choses que beaucoup ne peuvent pas faire. Il est là pour tous nous aider. C’est son premier match et il a été incroyable », qualifie Luka Doncic, qui a terminé meilleur marqueur d’une rencontre qui a tourné en faveur de Los Angeles à partir de la fin du troisième quart-temps. 

Match au cours duquel le meilleur marqueur de l’histoire n’a pas eu à forcer son talent au niveau des points marqués : seulement 11 unités à 4/7 aux tirs. Doncic, Austin Reaves ou encore Deandre Ayton ont tous alimenté la marque, finissant avec plus de 20 points chacun. Mais là où James a le plus impressionné, c’est à la passe : 12 passes décisives, dont quelques merveilles distribuées dans le dernier quart-temps. 

« Je peux m’adapter à n’importe qui. Je ne comprends même pas pourquoi on m’a posé cette question. Qu’est-ce qui ne va pas chez les gens ?, s’étonne James sur son retour. Je peux m’adapter à n’importe qui. En regardant les gars pendant les 14 premiers matchs que j’ai manqués, juste en les observant, je me suis imaginé comment je pouvais aider l’équipe et comment je pouvais aider ces gars. J’attire toujours beaucoup d’attention quand j’attaque le cercle ou que j’ai la balle. »