Steve Kerr s’inquiète de la cadence NBA
Une cadence effrénée tant au niveau du calendrier imposé que du rythme du jeu en lui-même.
« Notre staff médical estime que l’usure, la vitesse de jeu, le rythme et les kilomètres parcourus jouent un rôle dans ces blessures. » Voilà le constat fait par Steve Kerr, en réaction à la cascade de blessures, notamment parmi les joueurs majeurs (Trae Young, Anthony Davis, Fred VanVleet, Kawhi Leonard, Bradley Beal, Ja Morant, Zion Williamson…), qui touche le championnat en ce début d’exercice.
« Dans toute la ligue, tout le monde a compris qu’il est plus facile de marquer si l’on prend l’adversaire de vitesse et qu’on part en transition, poursuit le coach des Warriors. Mais lorsque tout le monde fait ça, les matchs sont beaucoup plus rapides. Tout le monde doit couvrir sept mètres de surface, car tout le monde peut tirer à 3-points. On a toutes les données. Les joueurs courent plus vite et plus loin qu’auparavant. On essaie de faire de notre mieux, mais on a pratiquement un match tous les deux soirs. Ce n’est pas facile. »
Au-delà du rythme du jeu en tant que tel, le coach des Warriors pointe ici du doigt l’enchaînement des matchs. « Nous n’avons pas eu un seul entraînement pendant notre ‘road trip’, regrette-t-il. Pas un seul. Nous sommes partis depuis une semaine ou plus. Huit jours, pas un seul entraînement. Ce n’est que match, match, match. Non seulement il n’y a pas de temps de récupération, mais il n’y a pas non plus de temps d’entraînement. »
C’est pourquoi Kerr avait notamment proposé par le passé de calquer le calendrier de la saison post-Covid avec un exercice à 72 matchs en saison régulière, plutôt que 82 dans sa formule historique. Mais le technicien ne se fait pas d’illusion : le facteur économique prend le pas. « Le problème, c’est que toutes les parties prenantes devraient accepter de percevoir moins de revenus. Mais en 2025, aux États-Unis ? »











