Face aux Suns, Rudy Gobert a brillé avec 17 points et 13 rebonds. Les Wolves ont été sérieux en attaque et en défense, en dominant avec autorité une équipe de Phoenix sans solution. Quand Minnesota joue ainsi, c'est bien mieux, mais ce n'est pas arrivé souvent cette saison.

« On évolue à notre sommet quand on a presque peur. Un peu de peur, d’urgence, d’instinct de survie », liste le Français. « Quand on joue avec ça, on est vraiment bon. On peut battre tout le monde comme ça. Il faut trouver un moyen de le faire chaque soir. Il reste huit matches et chacun est comme une rencontre de play-in. On doit avoir cette attitude tous les soirs. »

Est-ce vraiment possible pour une équipe aussi irrégulière ? « On devrait avoir retenu la leçon désormais », estime Rudy Gobert. « Si on ne joue pas avec urgence, peu importe l’adversaire, on se fait du mal. On est notre plus grand adversaire. On devient un peu suffisant. Quand les gens disent qu’on est bon et que les chances sont de notre côté, on n’est pas aussi bien. »

« C’est arrivé la saison passée en playoffs face à Dallas. On était annoncé perdant dans chaque série au début. Puis, là, on nous disait gagnant et on n’a pas réussi à le faire », rappelle l’ancien pivot du Jazz. « C’est à nous de fixer nos chances. On vit cela depuis quelques années et on sait désormais qu’il s’agit uniquement de nous, de notre approche. »