Football : Dorival Júnior voit des progrès au Brésil
Revenue du Chili avec la victoire, la sélection brésilienne a lutté mais est sur la bonne voie selon son sélectionneur.
La tâche n’a d’ordinaire rien de simple mais elle l’est encore moins dans ces conditions. Nommé en janvier dernier, Dorival Júnior est arrivé avec la lourde tâche de redonner des couleurs à une sélection brésilienne morne et dont la magie semble l’avoir abandonné depuis plusieurs années.
La nuit dernière, l’ancien entraîneur de Sao Paulo n’a pas ravivé la flamme mais a au moins eu le mérite de ne pas laisser s’installer la morosité de la défaite. En effet, un peu plus d’un mois après la défaite au Paraguay (0-1), le Brésil est allé s’imposer au Chili. Rapidement mené par les locaux après un but d’Eduardo Vargas dès la 2e minute, les Auriverde sont parvenus à égaliser juste avant la pause par Igor Jesus avant que Luiz Henrique ne se mue en héros du soir en donnant la victoire à la 89e minute (2-1). De quoi donner le sourire à son sélectionneur qui voyait dans la capacité de réaction des siens, un signe encourageant pour la suite. "Nous avons pas à pas avec beaucoup de choses à régler. Peu à peu nous trouvons notre chemin. Je suis heureux de voir la maturité de cette équipe même si elle est très jeune. Nous avons eu de l’équilibre et de la tranquillité", a-t-il félicité après ce succès qui permet au Brésil de remonter à la 4e place du classement dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026.
La conviction d’un sélectionneur soutenu
Une bonne opération qui va donner aussi de l’air à un sélectionneur qui sait la situation pesante au pays et réclame du temps pour installer son style et redonner confiance à sa formation. "Relancer une équipe n’est pas simple. Nous n’avions pas de base sur laquelle nous appuyer pour la précédente Coupe du monde et cela a rendu les matchs encore plus difficiles en raison du manque d’équilibre entre la jeunesse des uns et l’expérience des autres", a-t-il pointé.
Un déséquilibre qu’il s’efforce donc de corriger par petite touche avec en ligne de mire le prochain rendez-vous mondial où il est persuadé que les quintuples champions du monde brilleront, comme il l’a claironné récemment. "Nous arriverons avec une équipe forte dans deux ans", a-t-il renouvelé prévenant toutefois que le chemin ne serait pas sans "quelques difficultés". "Il faut lui laisser le temps de comprendre le groupe qu'il a en main et d'en utiliser les pièces. Aujourd'hui, nous avons montré que nous avions de la qualité, beaucoup de bons joueurs. Nous connaissons les capacités de l'entraîneur, nous savons que c'est un grand professionnel et une grande personne", a exhorté pour sa part Marquinhos. Loin de l'actuelle réussite argentine, en tête des qualifications sud-américaines malgré son nul au Venezuela (1-1), le Brésil se reconstruit à son rythme et a gagné un peu de répit la nuit dernière.