Brésil : Le pari fou de Dorival Junior pour le Mondial 2026
En conférence de presse, le sélectionneur brésilien s’est dit persuadé que son équipe ira jusqu’en finale de la prochaine Coupe du monde et même remportera sa 6e étoile.
Il ne faut jamais s’interdire de rêver et surtout pas en grand. Ce mardi 10 septembre, Dorival Junior s’est présenté à la presse à quelques heures d’affronter le Paraguay en qualifications pour la Coupe du monde 2026 en a partagé un avec les journalistes. Interrogé sur la compétitivité en berne du Brésil, le sélectionneur auriverde s’est montré particulièrement confiant sur la capacité de son équipe à être à la hauteur quand la compétition l'exigera. "Je n’ai aucun doute à ce sujet et vous pouvez vous attendre à ce que noyons en finale de la Coupe du monde. Vous pouvez me faire confiance", a-t-il dit d’un ton posé comme convaincu.
24 ans d’attente en 2026
Un pronostic audacieux pour ne pas dire téméraire et délirant quand on se souvient que le Brésil, quintuple champion du monde, n’a plus atteint la finale mondiale depuis 2002. Son meilleur résultat lors des cinq dernières éditions est une demi-finale en 2014. Un match resté comme un traumatisme dans le cœur des Brésiliens et du football auriverde puisque la Canarinha avait sombré contre l’Allemagne, subissant une cuisante déculotté à domicile dans l’enceinte du Maracana (1-7). Au Qatar, à l’hiver 2022, les Brésiliens s’étaient arrêtés au stade des quarts de finale, vaincus aux tirs au but par la Croatie (1-1, 2-4 t.a.b.), et avaient vu le rival argentin remporter le titre suprême. Un scénario qui s’est répété cet été lors de la Copa América.
Avant de songer à décrocher une sixième étoile et à réaliser sa prédiction, Dorival Junior doit encore se qualifier pour l’édition 2026 organisée conjointement par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. Pour le moment, ils pointent à la 4e place de la poule unique de la zone Amsud et doivent finir dans les 6 premiers pour accéder à la phase de groupes. Une formalité normalement mais pas si simple pour ce Brésil. En effet, s’il a remporté son dernier match contre l’Equateur, il avait enchaîné trois revers consécutifs sur les trois journées précédentes. Trois échecs alimentant les critiques de plus en plus crues venant d’anciennes gloires comme Rivaldo ou Ronaldinho sur une équipe en quête d’une identité et très éloignée de ses grandes devancières. 2026 est encore loin mais le chantier de Dorival est colossal, encore plus après de telles paroles. Motif d’espoir, jamais le Brésil n’a attendu plus de 24 ans entre deux victoires en Coupe du monde. Ça tombe bien dans deux ans, ça fera 24 ans depuis le dernier sacre au Japon et en Corée du Sud.