Gérard Piqué n’a rien perdu de son instinct défensif légendaire. Si à l’aise pour barrer la route de ses adversaires les plus féroces lorsqu’il officiait sur les pelouses en tant que défenseur central, l’ancien international espagnol a prouvé qu’il savait toujours manier à merveille l’art du tacle. Jamais le dernier lorsqu'il s’agit de donner son avis sur des sujets brûlants et d’actualité, le jeune retraité a en effet profité de son intervention au Summit, à l'occasion de la Leaders Week de Londres, pour apporter son soutien à ses anciens pairs qui estiment que les calendriers sont toujours plus surchargés. 

En ce sens, Gérard Piqué a proposé de réduire le nombre d’équipes dans les championnats à seize afin qu’il y ait moins d’oppositions et donc moins de blessures. “Il y a trop de matchs et maintenant, nous voyons les joueurs crier : 'Nous nous blessons’. Il y a des matchs tous les trois jours et nous n’avons pas le temps de nous reposer en été. Je pense que le nombre de matches devrait être réduit. Il faudrait convoquer toutes les ligues et leur dire qu’au lieu de 20 équipes, les compétitions devraient se dérouler avec seulement 16 clubs”, a ainsi lancé l’homme d’affaires lors de son passage sur cet évènement, avant d’adresser une pique aux instances dirigeantes du football. 

Piqué se pose des questions 

“Je demanderai à ceux de l’UEFA : pourquoi avez-vous créé cette Ligue des Nations, qui est une compétition difficile à suivre ? Et je dirais la même chose à la FIFA avec cette Coupe du monde des clubs de la FIFA. Je comprends qu’ils veulent générer plus de revenus, mais pour le bien du football, je pense qu’il pourrait être bien mieux d’avoir moins de matchs, mais plus d’expériences premium et plus exclusives. Il serait plus facile de divertir le public et les joueurs auraient moins de matchs”, a-t-il poursuivi, lui qui estime que la création de ces nouvelles compétitions a été motivée uniquement par l’argent et non pour l’aspect purement sportif. Fidèle à lui-même, Gérard Piqué a clamé haut et fort ce qu'il pensait.