Football : Neymar focalisé sur le Mondial 2026
Dans une interview accordée à RMC et qui sera diffusée dimanche dans Bartoli Time, la star brésilienne a expliqué être déterminée à jouer la Coupe du monde prévue dans un an et demi.
Il en a fait un objectif, comme une bouée de sauvetage devant l’aider à éviter de se noyer dans le spleen des blessures. Depuis octobre 2023 et sa grave blessure au genou, Neymar a presque oublié l’odeur du gazon finement taillé et la sensation de la compétition. En plus d’un an, il n’a joué que deux matchs fin octobre-début novembre, le temps de s’abîmer les ischio-jambiers et de repartir pour l’infirmerie au grand dam de son club Al-Hilal.
La quatrième dans le viseur
Dans son désert sportif saoudien, la star brésilienne se raccroche à ce qu’il peut et la Coupe du monde 2026 qui aura lieu sur le sol américain entre le Mexique et le Canada en passant par les Etats-Unis, constitue un objectif qu’il s’est fixé. "Évidemment que la Coupe du monde est le but pour tous les joueurs. Je l'ai déjà jouée trois fois, je veux évidemment faire la quatrième. Je dois être concentré sur ça, bien me préparer ici et avoir cet objectif à moyen terme après m’être remis en forme ici, dans mon club", a-t-il confié à Marion Bartoli dans une interview qui sera diffusée en intégralité dimanche prochain à l’antenne de RMC dans Bartoli Time à 19h30.
Quelques mots qui traduisent la volonté d’un joueur de retrouver son intégrité physique et son niveau afin d’être à nouveau un acteur majeur de son sport. S'il ignore encore ce que sera son avenir en club son contrat expirant le 30 juin prochain, Neymar dispose ainsi d’un an et demi pour redevenir celui qu’il était, récupérer sa place au sein d’une sélection brésilienne qui attend, elle aussi, désespérément le retour de son capitaine et inspirateur. A bientôt 33 ans, le joueur formé à Santos s’est fixé à un cap et espère ne plus en dévier, lui qui a un compte à régler avec une compétition qui ne lui a jamais vraiment souri et dont il a atteint les demi-finales en 2014 sans pouvoir les jouer en raison d’une fracture lombaire, assistant impuissant au naufrage auriverde contre l’Allemagne (1-7).