Cette fois, Neymar est libre. Tard hier soir, Al-Hilal s’est exprimé sur ses réseaux sociaux pour annoncer que le club saoudien et l’attaquant brésilien s’étaient entendus pour mettre fin au contrat les liant et ce d’un commun accord. "Le club remercie Neymar pour tout ce qu’il a fait durant son passage à Al-Hilal et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière", a indiqué le champion d’Arabie saoudite.

Pour parvenir à cette issue, le joueur de 32 ans aurait accepté de faire des concessions notamment sur ses prétentions financières. Alors qu’il réclamait le paiement de l’intégralité de ses salaires jusqu’à fin juin soit environ 62 millions d’euros, il aurait renoncé à une somme estimée entre 24 et 29 millions d’euros selon ESPN tandis que Globo Esporte évoque une concession évaluée à 10 millions d'euros. Un renoncement dans tous les cas important mais nécessaire pour recouvrer sa liberté et pouvoir relancer sa carrière.

La Coupe du monde pour motivation

En effet, son exil en Arabie saoudite est considéré comme l’un des plus grands échecs de ces dernières années. Arrivé à l’été 2023 en provenance du Paris Saint-Germain contre une indemnité de 90 millions d’euros, le Brésilien n’a pu disputer que 7 matchs sous les couleurs d’Al-Hilal, la faute à deux graves blessures qui l’ont empêché de jouer. Ainsi en octobre 2023 lors d’un match avec la sélection brésilienne, il se blessa gravement aux ligaments croisés du genou gauche et mit près d’un an à revenir. Un retour aussi attendu que bref puisqu’il se blessa à peine deux semaines plus tard, cette fois aux ischio-jambiers de la cuisse droite. Lâché par son corps, Neymar allait l’être par son entraîneur Jorge Jesus qui actait la fin de la collaboration en refusant d’inscrire sa star sur la liste des joueurs autorisés à jouer la deuxième moitié de la saison saoudienne.

A présent libre, Neymar peut donc s’engager où bon lui semble. Selon ESPN Brazil, le meilleur buteur de l’histoire du Brésil (79 buts en 128 sélections) pourrait signer dans les prochains jours en faveur de Santos, son club formateur de retour en première division brésilienne après avoir été sacré à l’échelon inférieur. Une opportunité de retrouver goût au jeu dans un environnement sain et acquis à sa cause. L’opportunité surtout de reprendre le cours d’une carrière arrivée à son crépuscule avec l’optique d’une participation à la prochaine Coupe du monde en 2026, organisée sur le sol américain (Etats-Unis, Mexique et Canada), probablement sa dernière. Une motivation certaine pour l’artiste de 32 ans dont tout le Brésil attend le retour en forme comme celui d’un messie pour guider la Canarinha.