Cristiano Ronaldo se plaît en Arabie saoudite. Peut-être saura-t-on un jour s’il a voulu quitter Al-Nassr avant de se raviser, mais le Portugais a finalement décidé de prolonger son aventure dans le Golfe persique. Hier, il a signé un nouveau contrat d’une durée de deux ans en faveur du club saoudien. Un choix aux multiples motivations.

"Mon ambition est sans fin"

Si l’aspect financier a évidemment dû avoir son importance — on y reviendra — le projet sportif a également joué un rôle. Arrivé en janvier 2023, Cristiano Ronaldo est en échec avec Al-Nassr. En deux ans et demi, il n’a remporté que la Coupe arabe des clubs champions. S’il a aidé à structurer son club et l’équipe autour de lui, il a néanmoins échoué à conquérir des titres majeurs comme le championnat d’Arabie saoudite ou la Ligue des champions de l’AFC. En 2023 et 2024, Al-Nassr a terminé deuxième de la Saudi Pro League avant de reculer d’un rang cette saison. Sur la scène continentale, l’aventure s’est arrêtée lors du dernier exercice en demi-finales, après une défaite contre les Japonais de Kawasaki Frontale.

Quintuple vainqueur de la Ligue des champions avec Manchester United et le Real Madrid, Cristiano Ronaldo ne peut se satisfaire d’un trophée mineur. Cette volonté de glaner un titre important avec Al-Nassr a grandement motivé son choix de prolonger. "Mon ambition est sans fin. C’est la constance, l’engagement et le travail collectif qui nous permettront de progresser. Et c’est à cela que je m’attelle. Nous entamons un nouveau chapitre !", a-t-il confié au média portugais Record.

Un salaire hors normes

Si la volonté de briller sur le terrain continue de l’animer, même à 40 ans et alors qu’il a pratiquement tout gagné dans sa carrière, Cristiano Ronaldo a sans doute aussi été sensible aux égards financiers du club saoudien. D’après Marca, ce dernier lui aurait proposé un salaire d’environ 200 millions d’euros par saison. Un montant mirifique, ne prenant pas en compte les droits à l’image de l’intéressé, qui s’élèveraient aux alentours de 60 millions d’euros. De quoi confirmer son statut de sportif le mieux payé du monde. Sur ses réseaux sociaux, David De Gea n’avait pas hésité à taquiner son ancien coéquipier de Manchester United en lui suggérant qu’il pourrait aussi jouer "gratuitement". Un altruisme pas à l’ordre du jour visiblement, d’autant que l'auto-proclamé meilleur joueur de l'histoire nourrirait des ambitions d’investissements sportifs en Arabie saoudite.