Une Supercoupe d’Espagne disputée… en Arabie saoudite. Telle est la particularité de ce nouveau format de la compétition mis en place par Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole et aujourd'hui poursuivi par la justice ibérique, depuis maintenant quatre ans. Et alors que l’organisation de ce tournoi dans le Golfe a déjà été critiquée par le passé par quelques joueurs à l'instar de Raul Garcia, c’était au tour d’Iñaki Williams de pester contre cette délocalisation, ce mercredi, à l’issue de la défaite de l’Athletic Club Bilbao face au FC Barcelone en demi-finale de la Supercoupe d’Espagne (0-2). 

De passage en zone mixte, l'aîné de la fratrie Williams s’est en effet insurgé contre ce format qui, selon lui, nuit aux clubs engagés et à leurs supporters du fait d’une atmosphère moins incandescente. "C'était comme jouer à l'extérieur aujourd'hui même s'il y avait quelques supporters. C'est dommage qu'un match aussi beau se soit joué si loin, car je pense que s'il avait été joué plus près, le stade aurait été rempli d'un grand nombre de nos supporters", explique le capitaine de l’Athletic Bilbao, lui qui regrette ainsi la longue distance qui sépare l’Espagne et l’Arabie saoudite. 

"Pour moi, cela n’a aucun sens de jouer ici "

"C'est dommage que nous devions jouer à des centaines de kilomètres de nos fans et de nos familles. Pour moi, cela n’a aucun sens de jouer ici en Arabie saoudite, mais c’est ainsi que fonctionne le football aujourd’hui", conclut-il. Éliminés de la Supercoupe d’Espagne, le vainqueur de la dernière édition de la Coupe du Roi et Iñaki Williams vont désormais plier bagage afin de rentrer dans la péninsule ibérique, où ils pourront se délecter de la finale du tournoi qui opposera le FC Barcelone au gagnant de l’autre demi-finale, à savoir le Real Madrid ou Majorque.