Bundesliga : Aleksandar Pavlovic absent jusqu’à nouvel ordre
Le Bayern Munich a annoncé que son milieu de terrain de 20 ans souffre d’une mononucléose infectieuse et ne pourra pas rejouer avant d’être définitivement guéri.
Les supporters du Bayern Munich devront se montrer patients avant de revoir Aleksandar Pavlovic. Hier soir, le club munichois, par la voix de son directeur sportif Max Eberl, a révélé que le jeune milieu de terrain allemand de 20 ans souffrait d’une mononucléose infectieuse et qu’il serait absent "jusqu’à nouvel ordre".
Le dirigeant bavarois ne s’est pas hasardé à donner une date de retour pour le joueur. Il faut dire que cette maladie, aussi appelée "maladie du baiser", car elle se transmet préférentiellement par la salive, provoque notamment fièvre et fatigue intense, rendant son évolution difficile à prévoir. Elle peut durer aussi bien quelques semaines que plusieurs mois. Les amateurs de tennis se souviendront ainsi du cas de Mario Ančić. En 2007, le Croate apprend qu’il souffre d’une mononucléose et disparaît du circuit ATP pendant près d’un an avant de rechuter à l’été 2008. Demi-finaliste de Wimbledon en 2004, il ne disputera plus jamais de Grand Chelem et sera contraint de mettre un terme à sa carrière en 2011, à seulement 26 ans, des problèmes physiques venant s’ajouter à ce souci infectieux. Un cas extrême, illustrant la gravité que peut revêtir une telle maladie, que Roger Federer avait néanmoins réussi à surmonter en 2008.
De nombreux pépins
Pour Aleksandar Pavlovic, plus apparu sur les terrains depuis le 25 février contre l'Eintracht Francfort (4-0), cette annonce vient s’ajouter à la longue liste des déconvenues qu’il a subies au cours des 13 derniers mois. Selon le média allemand Kicker, il aurait ainsi enchaîné des problèmes de hanche, une amygdalite, une autre maladie, une entorse ligamentaire, une nouvelle crise d’amygdalite, une fracture de la clavicule et, désormais, une mononucléose infectieuse. Autant d’impondérables ayant retardé son installation au cœur du jeu munichois.
S’il a regardé de loin ses partenaires se qualifier sans lui et avec autorité contre le Bayer Leverkusen en huitièmes de finale de la Ligue des champions (3-0, 2-0), il en fera de même fin mars avec ses coéquipiers allemands. Malade, il manquera le rassemblement de la Mannschaft, comme Florian Wirtz, et donc la double confrontation contre l’Italie en quarts de finale de la Ligue des nations.