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Coupe du monde 2026 : Thibaut Courtois se méfie de la phase de groupes
Alors que la Belgique a hérité de l’Égypte, l’Iran et la Nouvelle-Zélande, son emblématique gardien a prévenu dans Sporza que ce tirage en apparence favorable avait tout d’un piège.
Le passage de 32 à 48 équipes qualifiées pour la Coupe du monde et la répartition au sein de 12 groupes au lieu de 8 a considérablement modifié les équilibres et dilué les forces en présence. Dans ce contexte, si la France donne le sentiment d’avoir hérité d’un des tirages les plus difficiles parmi les meilleures nations avec sur sa route la Norvège, le Sénégal et un troisième adversaire encore à déterminer (Irak, Suriname ou Bolivie), la Belgique semble s’en être bien sortie.
Le 5 décembre dernier, les Diables Rouges ont été placés dans le groupe G en compagnie de l’Égypte, l’Iran et la Nouvelle-Zélande. Des rivaux a priori à la portée des hommes de Rudi Garcia. Pour autant, cet avantage sur le papier ne doit pas endormir la vigilance belge et c’est le message qu’a voulu transmettre Thibaut Courtois dans un entretien accordé à Sporza. "Au Mondial 2014, on avait commencé contre l’Algérie et on a été mené pendant longtemps. Ce que je veux dire, c’est que, parfois, ça paraît facile, mais en Coupe du monde ce n’est jamais le cas. Chaque match est difficile et on ne va certainement pas prétendre qu’on va se qualifier pour le tour suivant", a prévenu le gardien de 33 ans qui vivra sur le continent américain sa quatrième phase finale.
Ne pas revivre 2022
En vieux baroudeur, Thibaut Courtois se montre donc méfiant, trop conscient que la réalité du terrain peut être surprenante. Aussi, il refuse de se projeter au-delà de ses trois premiers matchs. "On peut tout planifier, comme le fait qu’on restera à Seattle si on termine premier du groupe, mais un Mondial, c’est toujours imprévisible. Il se pourrait, par exemple, que ça soit plus avantageux de terminer deuxième que premier du groupe. Un meilleur troisième, ça peut tout à fait être l’Italie ou un autre grand pays", a-t-il logiquement fait remarquer.
Attaché aux certitudes, le natif de Bree peut déjà envisager les trois rendez-vous au programme de la Belgique. Cette dernière entamera sa compétition le 15 juin contre l’Égypte à Seattle. Six jours plus tard, elle se rendra plus au sud, à Los Angeles, pour affronter l’Iran avant de terminer cette première phase le 26 juin au Canada, du côté de Vancouver, face à la Nouvelle-Zélande. Trois matchs sur la côte ouest américaine où Thibaut Courtois espère ne pas revivre la même déconvenue qu’en 2022. Au Qatar, les troisièmes de l’édition 2018 avaient été éliminés d’entrée, devancés par le Maroc et la Croatie, futurs demi-finalistes.








