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Qualifications Coupe du monde 2026 : Pas d’aménagement de calendrier en Italie
Plaidant pour un report de la journée de Serie A précédant le barrage de la Squadra Azzurra en mars prochain contre l’Irlande du Nord, Gennaro Gattuso ne sera pas exaucé puisque le président de la fédération italienne de football Gabriele Gravina a assuré qu’aucune solution n’était possible.
Gennaro Gattusso attendait un petit coup de pouce de la Fédération italienne de football (FIGC). Il n’en aura pas. Hier, alors qu’il se félicitait de l’adoption d’une nouvelle disposition légale visant à encourager la formation des jeunes joueurs italiens, le président de la FIGC a enterré l’idée d’un aménagement du calendrier de la Serie A en vue des barrages de qualifications pour la Coupe du monde auxquels l’Italie devra participer en mars prochain. “Reporter la 30e journée est hors de question ; le calendrier est surchargé”, a tranché Gabriele Gravina.
La semaine dernière, en marge du tirage au sort qui a placé l’Irlande du Nord sur le chemin de la Squadra Azzurra avant un éventuel duel contre le pays de Galles ou la Bosnie-Herzégovine au Millennium Stadium de Cardiff, le sélectionneur de l’Italie avait soumis l’idée, pour maximiser les chances de son équipe, de réunir ses joueurs plus tôt pour travailler la cohésion et les automatismes mais aussi les reposer. Pour appuyer sa proposition, il avait évoqué le cas de la Turquie, qui avait déjà pris des dispositions afin de déplacer la journée précédant la fenêtre internationale de mars 2026.
L’optimisme fédéral
Il semblerait que l’Italie ne dispose pas de la même flexibilité organisationnelle. Si cela constituera un désavantage pour la Nazionale, Gabriele Gravina reste confiant en la capacité de cette dernière à s’en sortir. “Je suis optimiste ; nous irons à la Coupe du Monde. Les règles de la FIFA pour les qualifications sont bien connues ; il est inutile de chercher des exceptions. Bien sûr, s'il y a un classement, certaines équipes pourraient mériter un avantage”, a expliqué le dirigeant italien, qui ne craint pas pour son poste même en cas d’échec. “Et si le sort de la FIGC était lié à celui de l'équipe nationale ? Il n'y a pas de règlement à ce sujet ; nous avons un système démocratique ; j'ai recueilli 98 % des voix. Il faudra ensuite prendre en compte les responsabilités et les choix personnels, mais il est trop tôt pour en parler”, a-t-il rappelé.
Une chose est sûre, cette décision ne facilitera pas la vie à une sélection encore traumatisée par ses désillusions de 2017 et 2022. En effet, l’Italie a manqué les deux dernières Coupe du monde après avoir échoué en barrages, d’abord lors d’une double confrontation contre la Suède (0-1 à l’aller, 0-0 au retour), puis en s’inclinant sur un match couperet à domicile contre la Macédoine du Nord (0-1). Deux précédents qui n’invitent pas à l’optimisme mais avec lesquels Gennaro Gattuso et ses hommes vont devoir composer au cœur d’un calendrier sans pitié, qu’importe le caractère impérieux de la situation. Rien ne sera épargné à cette Squadra Azzurra en quête de rachat, de renouveau et d’un peu de ciel bleu.








