Euro 2024 : Adrien Rabiot n’a pas peur de l’Espagne
Présent en conférence de presse avec Didier Deschamps à la veille du choc face à l’Espagne, Adrien Rabiot a dévoilé les clés du match, tout en analysant son futur adversaire.
A l’issue de la victoire de l’équipe de France face au Portugal, Adrien Rabiot était doublement heureux. Et pour cause. D’une part, les hommes de Didier Deschamps avaient validé leur billet pour le dernier carré de l’Euro 2024, s’offrant un duel de prestige face à l’Espagne, et d’autre part, le milieu de terrain de la Juventus Turin voyait une nouvelle opportunité d’arborer le maillot frappé du coq se présentait à lui.
Suspendu pour ce quart de finale face aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo à la suite d’une accumulation de cartons jaunes, Adrien Rabiot n’avait en effet pas eu l’occasion d’apporter sa pierre à l’édifice dans ce succés acquis aux tirs au but. De quoi provoquer une certaine frustration chez l’ancien parisien, mais aussi un surplus de stress depuis le banc de touche. "C'est hyper stressant, j'ai eu des crampes alors que sur le terrain j'en ai pas. Je ne souhaite à personne de vivre cette situation en tant que joueur. J'avais envie qu'ils gagnent pour revenir sur le terrain", a avoué Rabiot face à la presse ce lundi.
“C'est une équipe qu'il faut bouger”
Ravi, le principal intéressé aura donc une nouvelle opportunité d’étaler ses qualités sur les pelouses allemandes ce mardi, cette fois face à l’Espagne dans le cadre d’une demi-finale qui promet de faire des étincelles (21h, sur beIN SPORTS 1). "On est unanimes pour dire que c'est l'équipe qui joue le mieux dans ce tournoi. Elle a la possession du ballon, fidèle à elle-même. C'est une équipe complète. Ils ont leurs forces et leurs faiblesses. On est confiants, on sait ce qu'il faut faire”, a poursuivi le milieu, ambitieux, au moment d'analyser son futur adversaire, avant de livrer les clés de la partie.
“C'est une équipe qu'il faut bouger, je pense que leurs adversaires les ont pas mal laissés faire. Quand elles jouent l'équipe de France, les équipes ont aussi tendance à se dénaturer, donc on verra." Reste désormais à appliquer cette recette face à des Espagnols déterminés à surfer sur leur dynamique actuelle et bien décidés à rallier la finale de la compétition continentale, tournoi qu'ils n'ont plus remporté depuis 2012. Le rendez-vous est pris.