Il est sorti du banc de Luis de la Fuente comme un lapin sort du chapeau d’un magicien. Vendredi, Dani Olmo a réalisé un tour qui a totalement ensorcelé l’Espagne et quand toute l’Allemagne s’est sentie touchée par un affreux sortilège. Au relais de Pedri, brisé par une intervention pour le moins musclée de Toni Kroos, le milieu espagnol a porté la Roja en ouvrant le score, avant de déposer un centre sur la tête de Mikel Merino à la fin de la prolongation (2-1 a.p.).

Pas de préparation particulière

Trois jours après avoir rayonné sur le quart de finale contre la Mannschaft, Dani Olmo a accordé un entretien à Mundo Deportivo, publié ce lundi 8 juillet, et dans lequel il s’attarde notamment sur l’équipe de France. S’il reconnaît la valeur des Tricolores, il admet que personne n’en a peur côté espagnol. "Non. La France est une très bonne équipe, et si elle a atteint les demi-finales, c'est grâce à ses mérites et sans surprise. Nous savons ce que leurs joueurs peuvent faire (…) mais de manière générale, je pense que nous devons nous concentrer sur ce que nous faisons. On est dans une très bonne dynamique, on va bien, on joue très bien, donc il faut continuer", a-t-il dit.

Signe que la Roja avance avec confiance dans cette compétition, elle n’a pas bouleversé son programme pour se préparer de manière spécifique à la France. "Nous avons regardé leurs matchs et je les ai étudiés. Nous avons déjà commencé à analyser et à commenter un peu. Il y a des choses, mais rien que nous n'avons fait avec d'autres équipes", a précisé Olmo qui espère bien jouer un aussi mauvais tour aux Français qu’il ne l’a fait aux Allemands, même si l’opposition risque d’être d’un tout autre calibre face à la meilleure défense de l’Euro.