Le Paris Saint-Germain n’y est pas allé de main morte. Vainqueur de la Ligue des champions il y a un mois, et considéré ainsi comme l’un des favoris de cette Coupe du monde des clubs disputée aux États-Unis, le club de la capitale a fait honneur à son statut ce dimanche en huitième de finale de la compétition contre l’Inter Miami de Lionel Messi. À Atlanta, devant près de 66 000 supporters venus se masser dans les tribunes du gigantesque et ultra-moderne Mercedes Benz Stadium, les hommes de Luis Enrique ont infligé une véritable correction à la franchise floridienne afin de rallier les quarts de finale du Mondial des clubs (4-0), où ils affronteront le Bayern Munich, large vainqueur de Flamengo plus tard dans la soirée (4-2).

Face à des adversaires totalement dépassés et impuissants dans le premier acte, les Parisiens ont déroulé leur partition, multipliant les assauts qui leur ont permis d’inscrire rapidement quatre réalisations et de prendre le large au tableau d'affichage. Grâce à ce net avantage acquis grâce notamment à un doublé de João Neves, et un but d'Achraf Hakimi, le Paris Saint-Germain a pu ensuite gérer son avance dans la seconde période en vue de la suite de la compétition. Toujours en grande forme et dominateur malgré la fatigue d’une saison à rallonge, le club francilien n'avait d’ailleurs plus mené par quatre buts d'écart à la mi-temps d'un match international de clubs depuis le 3 octobre 2018 contre Belgrade. Une sacrée performance.

L’Inter Miami s’incline

Mieux encore. En étrillant les hommes de Javier Mascherano ce dimanche, le champion de France a confirmé qu’il était devenu une véritable machine à broyer ses adversaires en 2025. En effet, le Paris Saint-Germain a inscrit au moins quatre réalisations lors d’une rencontre pour la 15e fois toutes compétitions confondues depuis le début de cette année civile selon Opta. Il s’agit tout simplement de son plus haut total lors d’une même année civile depuis 2020. Une efficacité impressionnante, symbole de ce PSG version Luis Enrique, qui marche sur l’eau depuis plusieurs mois sans qu’aucun club ne puisse trouver la solution dans les phases finales de chaque compétition.

Incapable de répondre à cette puissance offensive et collective, l’Inter Miami ne pouvait que s’incliner à l’issue de cette partie à sens unique. “C’est une grande équipe. On verra s’ils peuvent tenir sur la durée”, a d’ailleurs déclaré Javier Mascherano. Lui qui n’a pas tari d’éloges à l’égard de son adversaire du jour ainsi qu’à son entraîneur, a également tenu à faire une comparaison avec le FC Barcelone. “Aujourd’hui, ils ont de la qualité avec un très grand entraîneur. Je ne vais pas revenir sur la relation que j’ai avec lui (Luis Enrique, ndlr). Je leur souhaite de faire comme Barcelone et de jouer longtemps à ce niveau. On verra avec le temps”, a-t-il conclu après le coup de sifflet final. En attendant de savoir si cette hégémonie perdurera dans les prochaines années, le PSG a déjà un quart de finale face au Bayern Munich à bien négocier (5 juillet, 18h).