Aurélien Tchouaméni est peut-être l’un des grands gagnants de l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc du Real Madrid. Milieu de terrain de formation, l’international français peut également dépanner en défense centrale. Une polyvalence qui plaisait à Carlo Ancelotti et dont se réjouit son successeur basque. "Aurel (qui remplace Tchouaméni) peut être un hybride, jouant à la fois comme défenseur central et comme milieu de terrain. Nous ne serons pas enfermés dans une seule idée, et c'est la maîtrise tactique qui nous donnera des options pour trouver des solutions (…) Il est intelligent, et ce poste est fondamental pour moi", a commenté le technicien espagnol à l’évocation du Français.

Un double offrant une plus large palette tactique et dont Xabi Alonso ne se privera pas lors de la saison prochaine. Ce soir, néanmoins, c’est au milieu de terrain, juste devant la défense, que l’ancien Bordelais devrait évoluer. Un poste naturel qu’il a appris en observant certaines de ses idoles de jeunesse, comme il l’a évoqué dans un entretien accordé à Rolling Stone Africa. "Je ne peux pas dire que mon père n'était pas très bon, mais comme je l'ai dit, il était mon modèle. Il y a aussi d'autres joueurs de mon enfance : Samuel Eto'o, bien sûr, il est camerounais. Didier Drogba. Des joueurs comme ça. Paul Pogba au milieu de terrain. N'Golo Kanté. (Claude) Makélélé. Oui, tous", a-t-il partagé.

L’objectif de finir sa carrière au Real Madrid

Au Real Madrid, il suit les traces de l’ancien champion de France 1995 avec le FC Nantes. Un rêve éveillé à ses yeux. "Je me sens béni pour tout ce que j'ai accompli. Mais mon meilleur moment a sans aucun doute été mon premier jour au Real Madrid. Pour moi, c'est le plus grand club du monde. Avoir l'opportunité de jouer avec eux et de savourer chaque instant est, sans aucun doute, très important", a déclaré l’éphémère capitaine de l’équipe de France à l’automne dernier.

Passé par les Girondins de Bordeaux et l’AS Monaco avant de débarquer en Espagne, Aurélien Tchouaméni estime que jouer à Santiago-Bernabéu avec le maillot merengue sur les épaules est incomparable. "C'est un niveau différent. Comme je le disais, chaque équipe a son propre niveau. Évidemment, Monaco et Bordeaux m'ont aidé à devenir le joueur que je suis aujourd'hui. Mais le Real Madrid est tout simplement différent. La vigilance, le dévouement, l'engagement, les supporters du monde entier. On joue chaque match pour gagner, et on joue pour remporter des titres. C'est un rêve devenu réalité", assure le Rouennais de naissance. Un rêve qu’il entend bien prolonger le plus longtemps possible. "J'espère terminer ma carrière au sommet. Toujours au sommet. J'espère rester au Real Madrid, le plus grand club du monde", a conclu le joueur de 25 ans.

Aurélien Tchouaméni fera d’ailleurs tout pour prouver cette affirmation ce soir au MetLife Stadium dans le New Jersey, là où aura lieu la finale de la compétition dimanche prochain, et surtout la finale de la Coupe du monde le 19 juillet 2026. Un théâtre où il compte prendre ses marques et où il se verrait bien en bourreau du Paris Saint-Germain.