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Coupe du monde des clubs : Luis Enrique donne un avantage à l'Europe
Dans une interview accordée à la FIFA, le technicien espagnol du Paris Saint-Germain a estimé que les clubs européens avaient l’avantage par rapport aux autres participants.
La FIFA fait doucement mais sûrement monter la sauce autour de "sa" Coupe du monde des clubs. À seulement trois semaines du coup d’envoi de sa nouvelle compétition en Floride avec un duel entre l’Inter Miami de Lionel Messi et les Égyptiens d’Al-Ahly, l’instance dirigeante du football mondial a multiplié les entretiens avec les futurs acteurs de l’évènement.
Après Thibaut Courtois et Pep Guardiola, qui ont dit leurs ambitions, Luis Enrique s’est également prêté au jeu des questions-réponses. Comme ses deux collègues cités précédemment, le technicien asturien a hâte de découvrir ce que réserve ce tournoi directement inspiré de la Coupe du monde des nations, qu’il a eu la chance de vivre comme sélectionneur de l’Espagne en 2022. "Cette fois, nous représentons la France, en club. Je pense que cela pourrait être très attractif et je suis sûr que le public appréciera vraiment cette compétition", a-t-il expliqué à la FIFA, s’attendant à ce que son équipe reçoive le soutien de tout l’Hexagone.
"Les équipes européennes ont un avantage"
S’il pense que le spectacle pourrait être passionnant, l’entraîneur du Paris Saint-Germain a estimé néanmoins que les clubs européens partaient avec un avantage sur leurs rivaux des autres continents. "Je pense que les favoris seront avant tout les Européens. Je suis convaincu que si les joueurs sud-américains étaient au Brésil, en Argentine ou en Uruguay, les équipes américaines, sud-américaines, centraméricaines et même africaines auraient de meilleures chances. Mais il est clair que les équipes européennes ont un avantage dans ce sens, car nous avons le meilleur de l'Europe, mais aussi le meilleur de l'Afrique, de l'Amérique et de l'Asie", a-t-il analysé pour le média de la FIFA. Un point de vue pertinent car, hormis les clubs résidant dans le golfe Persique, les formations européennes disposent des budgets les plus conséquents et attirent donc les meilleurs joueurs du monde.
Si cet avantage n’est pas négligeable, Luis Enrique veut croire au potentiel de cette compétition. "Je pense que la Coupe du monde des clubs peut devenir une référence pour l'avenir. Je la trouve très attractive et je pense que les équipes européennes ont plus de chances à cet égard. C'est mon avis, mais tous les non-Européens seront en colère", a-t-il conclu.
Des propos qui ne manqueront pas d’attiser la motivation des autres participants, qui auront à cœur de lui prouver que, si les moyens financiers et les talents sont concentrés en Europe, il y a aussi de la qualité ailleurs. À cet égard, le Paris Saint-Germain devra se méfier dès la phase de groupes des Seattle Sounders et du Botafogo de John Textor (propriétaire de l’Olympique Lyonnais, ndlr), deux équipes américaines bien décidées à le taquiner. En attendant de se pencher sur ses futurs adversaires aux États-Unis, Luis Enrique a encore deux matchs à préparer : la finale de la Coupe de France contre Reims demain soir au Stade de France (20h45 sur beIN SPORTS 1) et celle de la Ligue des champions contre l'Inter Milan (31 mai à 21h).