Changer de club n’est déjà pas une mince affaire mais passer de Manchetser City à l’Atlético de Madrid, de Pep Guardiola à Diego Simeone est encore plus délicat. C’est pourtant le défi que s’est lancé Julian Alvarez. A 24 ans et las de son statut de remplaçant de luxe derrière l’inarrêtable Erling Haaland, l’Argentin a forcé son départ cet été pour rejoindre la capitale espagnole.

Une adaptation progressive

S’il a joué lors des quatre premières journées de la Liga et a été titulaire lors des trois dernières, le champion du monde 2022 n’a pas encore réussi à briller et encore moins à faire trembler les filets adverses. Une situation qui ne l’inquiète pas plus que cela dans la mesure où il doit assimiler de nouveaux principes de jeu, assez éloignés de ceux qu’il a connus jusqu’à présent, et nouer de nouvelles connexions avec ses partenaires. "Je m’entraîne depuis quelques semaines et petit à petit, je réalise ce que Simeone veut de moi et ce dont l’équipe a besoin que je lui apporte. Je m’adapte", a déclaré l’attaquant à ESPN, refusant de détailler en quoi les méthodes du volcanique Argentin diffère du dandy de Manchester City.

Une adaptation qu’il va mettre en pause une dizaine de jours le temps d’une parenthèse avec la sélection argentine pour disputer les qualifications de la Coupe du monde 2026. En effet, vendredi contre le Chili et mardi en Colombie, il sera l’un des cadres de l’Albiceleste en l’absence de Lionel Messi, blessé, et du néo-retraité Angel Di Maria. Un statut qui va l’aider à prendre encore un peu plus de responsabilités et contribuer à lui donner confiance. Après 6 journées, l’Argentine pointe en tête de la zone Amsud avec 15 points, devant l’Uruguay (13 pts) et la Colombie (12 pts).