Carlo Ancelotti n’a pas échappé à la question. Lors d’un entretien accordé à Giacomo Poretti pour le podcast PorettiCast, le technicien de la Casa Blanca a une nouvelle fois été invité à s’exprimer au sujet de son avenir dans la capitale ibérique. Et comme c’est régulièrement le cas lorsque la question arrive sur la table, que ce soit lors des interviews ou des traditionnelles conférences de presse d’avant et d’après match du Real Madrid, l’ancien coach du Paris Saint-Germain a préféré botter en touche pour ne pas alimenter les spéculations autour de son futur. "Je ne déciderai pas quand mon aventure avec le Real Madrid se terminera. C'est clair pour moi. Le président décidera, et tôt ou tard cela arrivera", a commenté assez clairement Carlo Ancelotti.

Alors que son avenir au Real Madrid est sans cesse remis en question par la presse ibérique à chaque mauvaise période traversée par les coéquipiers de Kylian Mbappé, le coach italien préfère ainsi s’en remettre au jugement de son président, Florentino Pérez. Et si l’ombre de Xabi Alonso, l'entraîneur du Bayer Leverkusen qui serait favori pour succéder à Carlo Ancelotti lorsqu’il quittera le banc merengue, plane au-dessus de sa tête depuis quelques mois, l’homme de 65 ans préfère ne pas se prendre la tête mais plutôt se concentrer sur l’instant présent. C’est d’ailleurs avec la même aisance et la même décontraction qu'il a affichées lors de la réponse précédente que le technicien de la Maison Blanche, sous contrat jusqu’en 2026, a accepté de retracer son parcours en qualité d'entraîneur dans la suite de l'entretien. 

Ancelotti fan de Maradona, Platini et Zidane

Vainqueur de la Ligue des champions à cinq reprises avec le Real Madrid (2004, 2022, 2024) et l’AC Milan (2003 et 2007), Carlo Ancelotti a croisé tout au long de sa carrière et au fil de ses différentes aventures de nombreux joueurs talentueux, des personnalités footballistiques qui sortent du lot. Il a notamment livré l'identité des footballeurs qui l’ont le plus marqué. “J'ai joué contre Maradona, qui était un phénomène. Il était imbattable et je n'ai jamais entendu personne se plaindre des coups qu'il recevait. J'ai aussi joué contre Platini, qui était un grand joueur, et Zidane, que j'ai entraîné plus tard. Au cours de ma carrière, j'ai également coaché Everton, qui n'avait pas tous ces monstres. Dans le football, il faut des joueurs de cette qualité”, a-t-il relevé sans la moindre hésitation. Effectivement, le "Mister" a eu la chance de croiser la route ou manager quelques beaux spécimens depuis ses grands débuts dans le monde du ballon rond.