La Liga : Pau Cubarsí veut stopper Kylian Mbappé
Interrogé lors de l’émission 'Tu diràs' de RAC1, le jeune défenseur catalan a reconnu que l’attaquant français du Real Madrid fera l’objet d’une attention particulière lors du Clásico (dimanche à 16h15 sur beIN SPORTS 1).
La Juventus Turin a-t-elle trouvé une solution pour mettre en échec Kylian Mbappé ? Hier soir à Santiago-Bernabéu, la défense bianconera n’a pas flanché face à l’attaquant français et a réussi à l’empêcher de marquer pour un 12e match consécutif. Une performance seulement réussie par Majorque cette saison et que le FC Barcelone espère rééditer dimanche prochain (16h15 sur beIN SPORTS 1).
"Un attaquant agile et rapide"
Incontournable dans l’axe central de la défense blaugrana, Pau Cubarsí sera concerné au premier chef par la mission de mettre en échec le capitaine de l’équipe de France. Pas une mince affaire. "C'est un attaquant agile et rapide qui se déplace dans les espaces (…) Tout le monde connaît Mbappé. Il faut le surveiller, ainsi que tous les joueurs de classe mondiale du Real Madrid. Nous avons ajusté quatre choses et il faut que ça se passe bien pour nous. Il faudra le stopper du mieux possible, mais surtout se concentrer sur nous-mêmes", a présenté le défenseur catalan, qui refuse de mettre la focale uniquement sur le Français.
Si la Juventus Turin a réussi son coup en proposant un bloc bas, finalement transpercé par l’opportunisme de Jude Bellingham, le FC Barcelone ne suivra assurément pas la même tactique. "Nous devons conserver notre philosophie. L'année dernière s'est bien passée", a mis en avant Pau Cubarsí. L’international espagnol a une bonne mémoire. Il y a un an, à Santiago-Bernabéu, la défense blaugrana avait fait vivre un calvaire à Kylian Mbappé. Pour son premier Clásico (défaite 0-4), l’attaquant merengue avait été piégé un nombre incalculable de fois par les montées coordonnées d’une ligne commandée par Íñigo Martínez. Une tactique aussi audacieuse que périlleuse que les hommes d’Hansi Flick semblent bien décidés à mettre encore en application malgré une porosité évidente cette saison, mise en exergue notamment par le Paris Saint-Germain (1-2), et la menace des flèches madrilènes susceptibles de profiter des espaces ouverts dans leur dos. "Nous avons constaté des actions que nous devions améliorer, et lors du dernier match, nous les avons mises en pratique et elles ont bien fonctionné", a constaté le jeune défenseur de 18 ans.
Important mais pas décisif
Remis en confiance par sa large victoire contre l’Olympiakos (6-1), bien que le score ne dise rien des difficultés rencontrées dans la construction et la gestion du pressing adverse, le FC Barcelone entend imposer sa vision du jeu, quitte à perdre. Si une défaite à Santiago-Bernabéu serait préjudiciable et repousserait le champion en titre à cinq points de son rival honni, Pau Cubarsí refuse d’accorder à la rencontre au sommet de La Liga une importance démesurée. "Les Clásicos sont importants à gagner pour tout ce qu'ils impliquent, mais ils ne valent que six points. Les autres matchs sont les plus difficiles et ceux qui permettent de remporter le titre", a rappelé le champion olympique 2024.
Un constat froid destiné à relativiser le résultat positif ou non de dimanche, même s’il sera question de bien plus que de victoire ou de défaite dans la capitale espagnole. Plus qu’un match, un Clásico est une affaire d’hégémonie et de philosophie, de grandeur et d’histoire. Vainqueur des quatre derniers, le FC Barcelone peut égaler sa série réussie entre décembre 2008 et novembre 2010. Pour cela, il faudra régler le cas Kylian Mbappé et de ses coéquipiers, victorieux de 11 de leurs 12 matchs de la saison et seulement battus par l’Atlético de Madrid (2-5).








