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Avec la réception de Monaco, le PSG entame son parcours du combattant
Après sa qualification en quart de finale de la Coupe de France acquise mardi soir au Mans (2-0), le PSG va aborder une incroyable série qui se portera peut-être à dix matchs en l'espace de quarante jours en cas de qualification en Ligue des Champions, avec un Classico pour terminer face à l'OM, le 16 mars.
C'est un programme de dingue qui se présente pour le Paris Saint-Germain au cours des quarante prochains jours. Au soir de sa victoire en huitième de finale de Coupe de France au Mans, les Parisiens ont entamé leur marathon, un périple qui va décider concrètement de la tournure que prendra leur fin de saison.
Les obstacles vont être nombreux et c'est maintenant, au cœur de la saison qu'il va falloir répondre présent physiquement. Jusqu'à présent, les Parisiens ont été irréprochables en Ligue 1 en étant toujours invaincus après vingt journées et avec un impressionnant +35 de différence de buts. Avec 10 points d'avance sur Marseille, deuxième, et 13 sur Monaco, troisième, le PSG peut encore voir venir.
Un casse-tête « à la Tetris »
La phase de groupes de Ligue des champions a été bien plus délicate et les hommes de Luis Enrique vont donc devoir passer par deux matchs de barrages qui viennent charger un peu plus un calendrier déjà dément.
Pour l'entraîneur parisien, la gestion se fera au jour le jour en fonction des impondérables. La profondeur de l'effectif parisien permet notamment de conserver un certain niveau d'élite, et ce sera également l'objectif, de pouvoir faire tourner tout en restant compétitif, à chaque fois.
« C’est un jeu de Tetris. On peut planifier les choses à l’avance mais après tu vois un joueur blessé à l’entraînement, un autre qui est malade ou suspendu… Il faut rester ouvert », a-t-il déclaré avant la réception de Monaco ce soir. « On a l’intention de faire comme on a fait jusqu’à maintenant, en gérant le temps de jeu des joueurs, mais ce sera compliqué pour toutes ces raisons. Je ne vois toutefois pas cela comme un problème, je ne m’en plains pas, je vois plutôt cela comme une opportunité de continuer à remplir toutes les attentes dans toutes les compétitions ».
L'OM à la maison pour finir en beauté
Concrètement, les Parisiens vont donc entamer leur marathon face à Monaco ce soir, avec la première possibilité de reléguer un adversaire direct à seize longueurs. Viendra ensuite la double-confrontation décisive face à Brest en barrage de la Ligue des Champions à partir de mardi, un duel entrecoupé par un déplacement à Toulouse.
Ce sera ensuite un nouvel enchaînement de choix qui attend les coéquipiers de Désiré Doué avec un déplacement à Lyon, un quart de finale de Coupe de France trois jours plus tard sur la pelouse du Stade Briochin (N2) puis la réception de Lille, possiblement le 1er mars, qui peut également être encore perçu comme un concurrent direct en championnat.
Mais le périple ne s'arrête pas là ! Si Paris parvient à battre Brest en barrage de la Ligue des Champions, les huitièmes de finale se dérouleraient les 4 et 5 mars pour l'aller et les 11 et 12 mars pour le retour ! Deux nouveaux chocs potentiels à digérer, entrecoupés d'un déplacement à Rennes ! Vous en voulez encore ? On a presque gardé le meilleur pour la fin puisque cet enchaînement de folie se terminera par la réception de l'OM pour le Classico, le 16 mars prochain, soit très exactement quarante jours après la victoire de mardi au Mans.
L'appétit vient en jouant
Le PSG est-il prêt pour un tel challenge ? Il faudra attendre le début du printemps pour le savoir. Toujours est-il que le défi est motivant et pour le coup, l'ensemble du groupe sera concerné.
Ancien joueur de haut niveau, Luis Enrique pencherait plutôt pour privilégier l'enchaînement des matchs à des phases de repos trop longues. Pour le coup, le voilà servi !
« La compétition te maintient en forme, c’est le plus grand stimulus. Il y a bien sûr un risque parce que c’est un sport de contact. Pour le reste, c’est simple, on ne met pas trop de charge physique après et avant les matchs lors des séances d’entraînement, on utilise la vidéo pour corriger ou travailler des aspects importants du jeu. Pour ce qui est de la gestion des joueurs, on fait en sorte que la charge ne soit pas trop importante pour les uns et les autres », a-t-il ajouté. « Chaque situation est différente. On a beaucoup de marge en Ligue 1 mais pas en Coupe de France, où ça se joue sur un match. En Ligue des champions, on n’a la garantie que de jouer deux matchs contre Brest. En L1, notre marge pourrait influer sur les joueurs qui seront alignés afin d’être performants dans toutes les compétitions et aller le plus loin possible ».
Ça commence donc ce soir avec un nouveau match contre Monaco, que les Parisiens ont déjà battus à deux reprises ces derniers mois.