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Ligue 1 : Brest rattaque contre Lyon toujours sans véritable entraîneur
Comme Lyon, attendu mercredi au stade Francis Le Blé (21h00), Brest a limogé son entraîneur début octobre. Mais deux mois et demi après, le club n'a toujours pas trouvé l'oiseau rare.
Dès l'annonce du limogeage de Michel Der Zakarian le 11 octobre - deux jours après le remplacement de Peter Bosz par Laurent Blanc à Lyon -, les dirigeants brestois avaient annoncé qu'ils prendraient leur temps pour choisir le successeur. Pour assurer l'intérim, ils ont nommé trois figures brestoises, qui cumulent une cinquantaine de saisons au club : Julien Lachuer (gardien de 2005 à 2010, resté comme entraîneur des gardiens), Bruno Grougi (milieu de terrain de 2009 à 2018, devenu entraîneur de la réserve) et Yvan Bourgis (latéral droit de 2003 à 2011, resté depuis comme préparateur physique). "On est les soldats du club", expliquait alors Lachuer. "On est là pour aider, tant qu'on sera là".
Derniers de Ligue 1 à leur arrivée, les Brestois ont repris un peu de couleurs, empochant sept points en cinq matches (deux victoires, un nul et deux défaites) pour s'extirper de justesse de la zone rouge avant la trêve internationale (16e). Mais aucun des trois n'a le brevet d'entraîneur professionnel de football (BEPF) et le club n'a pas les moyens de payer l'amende si l'intérim se prolonge. Pourtant, malgré la longue pause du Mondial et le programme corsé qui attend les Brestois dès la reprise du championnat (Lyon, Monaco puis Lille), ils sont toujours là. "La volonté des dirigeants, c'est d'avoir quelqu'un qui se colle un peu à nos idées. Qui amène un peu aussi les siennes, mais on n'a pas forcément le temps", a expliqué Lachuer la semaine dernière, sans cacher le "plaisir" qu'éprouve le trio dans son nouveau rôle.
Le directeur sportif Grégory Lorenzi a répété à la presse qu'il ne cherchait pas un prête-nom, un diplômé qui laisserait les mains libres au trio actuel. Mais comme il compte aussi conserver ses trois "soldats", l'équilibre risque d'être compliqué à trouver. "Nous, on ne se prend pas la tête", a insisté Lachuer. "On est à disposition du club, on donne tout à chaque fois, on essaie d'apporter nos options, nos idées (...). Si on doit être sur le banc mercredi, on y sera, si un autre entraîneur arrive, on l'accompagnera du mieux possible".