Eric Dier n’a pas été appelé par Thomas Tuchel pour le rassemblement d’octobre au cours duquel l’Angleterre s’est qualifiée pour la Coupe du monde 2026. Une aubaine pour se reposer et retrouver de la fraîcheur dans un calendrier où les pauses sont rares. Sauf que l’Anglais n’en a pas spécialement tiré profit. En effet, il s’est blessé jeudi 16 octobre.

Lors de l’entraînement collectif dirigé par le nouvel entraîneur de l’AS Monaco, Sébastien Pocognoli, le défenseur de 31 ans a ressenti une douleur musculaire anormale. Si la nature de la blessure n’a pas été révélée précisément, L’Équipe rapporte que son absence aurait été estimée entre deux et quatre semaines. D’ores et déjà forfait pour le déplacement de demain soir à Angers, il manquera aussi la réception de Tottenham mercredi prochain lors de la 3e journée de la Ligue des champions, ainsi que les rencontres de Ligue 1 contre Toulouse et à Nantes. Au mieux, il pourra espérer une reprise le 1er novembre face au Paris FC. En revanche, s’il devait observer quatre semaines d’arrêt, il serait hors jeu jusqu’à la trêve internationale de novembre et devrait renoncer au duel contre la formation parisienne, au voyage au-delà du cercle polaire en Norvège pour défier Bodo/Glimt et à la venue de Lens. Une situation à laquelle n’était plus habitué le Britannique, qui n’avait plus connu de blessure depuis trois ans et demi.

Une défense à consolider

Cette absence représente un premier casse-tête pour l’ancien technicien de l’Union Saint-Gilloise. En effet, titulaire à chaque match sauf celui disputé à Auxerre le 13 septembre (2-1), Eric Dier est un incontournable de la défense monégasque, ayant également inscrit deux buts. Il vient s’ajouter à la liste de blessés qui comprend notamment Vanderson, Lukas Hradecky, Denis Zakaria ou Lamine Camara, tous des éléments défensifs.

Sébastien Pocognoli va donc devoir se montrer imaginatif pour composer son premier onze en Anjou, d’autant que Paul Pogba n’est toujours pas apte à reprendre la compétition. L’enjeu pour le Belge sera également de trouver la bonne formule pour redonner sa solidité à une équipe monégasque qui a toujours concédé au moins un but lors de chacune de ses neuf rencontres disputées cette saison. Il faut ainsi remonter au 10 mai dernier et à l’avant-dernière journée de l’exercice précédent pour trouver trace du dernier match où Monaco a gardé son but inviolé (2-0 contre l’Olympique Lyonnais). À l’extérieur, il faut remonter encore plus loin, au 15 mars et, ironie du calendrier, c’était déjà à… Angers (2-0).